Les archives de l’émission, diffusée dans les années 2000 sur TF1, montrent Arthur dans des situations jugées gênantes ou déplacées. Parmi les extraits relayés sur les réseaux sociaux, on observe des remarques ambiguës, des gestes intrusifs et des attitudes pouvant mettre mal à l’aise les candidates. Par exemple, dans une séquence largement partagée, Arthur mime des coups de cravache sur le postérieur d’une participante ou commente son apparence physique de manière suggestive.
Ces images, initialement publiées sur X, ont rapidement circulé sur d’autres plateformes, comme Twitch. L’ampleur de leur diffusion a ravivé des débats sur le respect et les limites des interactions dans les programmes télévisés. Les réactions des internautes, souvent critiques, ont mis Arthur face à son passé.
Interrogé par Le Parisien, Arthur a tenté d’expliquer ses gestes en évoquant une « autre époque ». Selon lui, les émissions de cette période nécessitaient une proximité avec les candidats, qu’il compare à des relations familiales. Il affirme :
« J’étais assez proche des candidats et candidates. Quand ils pleuraient, hommes comme femmes, je les prenais dans les bras. »
Arthur ajoute que les standards télévisuels ont évolué, et que des comportements autrefois tolérés ne le seraient plus aujourd’hui.
L’animateur explique également qu’une grande partie de l’émission consistait à improviser. Avec une durée de 40 minutes, dont seule une partie était consacrée au jeu, il fallait combler le reste avec un « one-man-show quotidien », selon ses termes. Cependant, pour certains observateurs, cette justification n’excuse pas des comportements perçus comme inappropriés.
Face à la polémique, Arthur a pris une position ferme : il demande la suppression complète des archives d’« À prendre ou à laisser » disponibles sur Internet. Cette requête vise à éviter que ces images continuent de circuler et de ternir son image publique.
Certains estiment que cette demande pourrait être perçue comme une tentative d’éviter ses responsabilités. Effacer des archives ne suffit pas à répondre aux critiques, selon des voix sur les réseaux sociaux et dans les médias. L’historienne Ludivine Bantigny, qui a joué un rôle dans la diffusion des extraits, a souligné que certains gestes pourraient être qualifiés juridiquement comme des agressions sexuelles.
À l’ère des réseaux sociaux et de l’accès quasi illimité aux archives numériques, le passé ne peut plus être effacé facilement. Les personnalités publiques doivent aujourd’hui composer avec la permanence des contenus et la capacité des internautes à exhumer des moments oubliés.
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