Le déroulé de l’attaque
L’agresseur est entré dans deux salles de classe en milieu de journée, armé de deux couteaux, dont un de chasse. Il s’est d’abord attaqué à une élève, puis a blessé trois autres lycéens avant d’être maîtrisé. Les faits se sont déroulés en quelques minutes, déclenchant une vague de panique dans l’établissement.
Peu avant les faits, les élèves ont reçu un mail inquiétant contenant un document de 13 pages. Ce texte évoquait notamment l’écocide, l’aliénation et le conditionnement social, suggérant un acte prémédité par l’agresseur.
Un profil mentalement instable
Le suspect, prénommé Justin, résidait à Saint-Herblain. Plusieurs élèves ont témoigné de son comportement étrange, le décrivant comme solitaire et sujet à des idées radicales. Lors de son interpellation, il aurait demandé à la police de l’abattre. Une expertise psychiatrique est en cours.
L’établissement a immédiatement mis en œuvre le Plan Particulier de Mise en Sûreté (PPMS). Les élèves ont été confinés puis évacués selon un protocole strict. Une cellule psychologique a été déployée pour accompagner la communauté scolaire. À l’extérieur, de nombreux parents en pleurs attendaient des nouvelles.
Une élève confie :
On a vu plein de gens courir dans la cour, on a appris qu’une élève avait été poignardée, on a eu peur.
D’autres décrivent un sentiment d’incompréhension totale :
On ne pensait pas que ça pouvait arriver ici.
Une réponse politique rapide
La ministre de l’Éducation Élisabeth Borne et le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau se sont déplacés sur place pour témoigner leur soutien. Plusieurs responsables politiques ont appelé à un renforcement de la sécurité scolaire.
Les élèves trouvés en possession d’une arme blanche pourraient désormais passer systématiquement en conseil de discipline. Des contrôles aléatoires sont aussi envisagés autour des établissements scolaires jusqu’à la fin de l’année.
Les suites judiciaires
Le procureur de la République de Nantes, Antoine Leroy, doit donner une conférence de presse à 19h. Le Parquet antiterroriste reste à ce stade en observation, sans prise en main directe du dossier. L’enquête vise à déterminer les motivations exactes du suspect et à analyser sa santé mentale.