Cette somme se divise en deux composantes principales :
- 2 millions d’euros correspondent aux indemnités légales prévues par le droit néerlandais, Stellantis étant basé à Amsterdam.
- 10 millions d’euros lui sont attribués en bonus pour avoir atteint une étape clé dans la transformation de l’entreprise.
Pour 2024, Carlos Tavares a perçu une rémunération totale de 23,1 millions d’euros, marquant une baisse de 37 % par rapport à 2023, où il avait touché 36,5 millions d’euros. Cette diminution s’explique par l’absence de bonus de performance, les objectifs financiers du groupe n’ayant pas été atteints.
Stellantis a enregistré un bénéfice net de 5,5 milliards d’euros en 2024, soit une chute de 70 % par rapport à l’année précédente. Ce recul s’accompagne d’une baisse de la marge opérationnelle à 5,5 %, en raison des difficultés rencontrées sur plusieurs marchés, notamment en Amérique du Nord.
Avant l’officialisation de son indemnité, plusieurs médias avaient avancé des montants allant de 50 à 100 millions d’euros. Stellantis a rapidement démenti ces chiffres, affirmant que les montants étaient largement exagérés.
Depuis son arrivée à la tête de Stellantis en 2021, après la fusion de PSA et Fiat-Chrysler, Carlos Tavares a perçu plus de 100 millions d’euros en rémunérations diverses. Ce niveau de rémunération a souvent suscité des débats, notamment en France, où les salaires des dirigeants de l’industrie automobile sont régulièrement critiqués.
Avec une marge en baisse et des difficultés persistantes, Stellantis doit désormais revoir sa stratégie sous une nouvelle direction. L’entreprise devra trouver un moyen de redynamiser ses performances dans un secteur en pleine transformation.
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