Un animateur populaire face à des figures politiques
La question posée aux sondés était claire : « Souhaitez-vous que cette personnalité se porte candidate à la prochaine élection présidentielle ? ». Parmi les résultats marquants :
- Marine Le Pen arrive en tête avec 42% des Français souhaitant sa candidature.
- Jordan Bardella obtient un score de 43%, confirmant sa montée en puissance au sein du RN.
- Bruno Retailleau est plébiscité par 33% des Français.
- Cyril Hanouna recueille 11%, un score identique à Valérie Pécresse, et supérieur à Gérard Larcher.
Plus surprenant encore, l’animateur se situe à seulement 5 points de Jean-Luc Mélenchon (16%) et 4 points de François Bayrou (15%).
Un contexte favorable à sa popularité
Cette tendance intervient dans un climat politique et médiatique particulier. La fermeture de C8 par l’Arcom aurait renforcé le soutien populaire à l’animateur, certains y voyant une censure injuste.
Lors de sa dernière émission sur TPMP, Hanouna a réagi à cette rumeur en déclarant :
« Je me suis posé la question de me présenter à la présidentielle. J’en ai marre de voir des Français malheureux et j’aimerais bien leur rendre ce que la France m’a donné. Mais aujourd’hui, la France est ingouvernable… ».
Malgré cette déclaration où il affirme ne pas être candidat, son discours laisse planer le doute. Il insiste sur le fait que le pays aurait besoin de quelqu’un qui « casse tout » pour rétablir l’ordre et la prospérité. Cette posture pourrait lui permettre de capter une partie de l’opinion publique en mal de représentation.
Des sources proches de l’animateur rapportent qu’il réfléchirait sérieusement à une candidature. Il aurait entamé des discussions avec des conseillers et envisagerait un financement potentiel de campagne. Cette stratégie, si elle se concrétise, pourrait bouleverser le paysage politique et confirmer une tendance : l’entrée progressive des figures médiatiques dans la sphère électorale.
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