Dimitri Payet s’exprime sur sa relation sadomasochiste

Installé au Brésil depuis deux ans sous les couleurs du Vasco de Gama, Dimitri Payet fait de nouveau parler de lui, mais cette fois loin des terrains. Accusé par une avocate brésilienne, Larissa Ferrari, de violences physiques, psychologiques et sexuelles, le joueur a été entendu par la police locale. Lors de son audition, il a livré une version très différente des faits reprochés, évoquant une relation basée sur des pratiques sadomasochistes consenties.
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Une rencontre virtuelle aux conséquences inattendues

Selon Dimitri Payet, tout a commencé sur Instagram où il a fait la connaissance de Larissa Ferrari. Très vite, leurs échanges sont devenus intimes. La jeune femme aurait envoyé des vidéos à caractère sexuel et proposé des pratiques peu conventionnelles. Le Français affirme que leur relation, bien que hors mariage, reposait sur un consentement mutuel et un attrait commun pour le sadomasochisme.

Dans sa déposition, Payet explique que certaines pratiques, jugées choquantes, étaient proposées par Larissa Ferrari elle-même. Parmi celles évoquées : boire de l’urine, lécher le sol ou encore des rapports sexuels en robe de mariée. Le joueur précise que Larissa lui aurait plusieurs fois demandé d’uriner sur elle et que les marques visibles sur son corps provenaient des actes sadomasochistes souhaités par la jeune femme.

Pour se défendre face aux accusations de violences physiques, Dimitri Payet affirme que Larissa Ferrari lui demandait expressément des fessées durant leurs rencontres intimes. Selon lui, sa peau très claire marquait rapidement, même après une pression légère. Quant aux traces visibles sur ses jambes, elles seraient dues aux meubles utilisés pendant leurs rapports, comme des chaises ou des tables.

Larissa Ferrari maintient ses accusations

De son côté, Larissa Ferrari ne change pas sa version. Elle affirme que Payet aurait abusé de sa vulnérabilité psychologique pour obtenir des faveurs sexuelles. La jeune femme, qui dit souffrir d’un trouble de la personnalité, estime que le joueur a exploité sa fragilité émotionnelle à son avantage. Elle poursuit sa démarche judiciaire, bien décidée à obtenir réparation.

La situation de Payet est d’autant plus compliquée qu’il est actuellement blessé au genou et que son avenir sportif semble incertain. Vasco de Gama, son club, a pour l’instant adopté une attitude d’attente, laissant entendre qu’il prendra position une fois l’enquête terminée.

Un dossier qui fait grand bruit au Brésil

L’affaire Payet fait énormément parler dans les médias locaux. De nombreux détails de l’enquête ont fuité dans la presse brésilienne, créant un climat de tension autour du joueur. Le public semble divisé entre ceux qui dénoncent des pratiques choquantes et ceux qui rappellent que toute relation sadomasochiste repose avant tout sur le consentement des deux parties.

À mesure que de nouveaux éléments sont dévoilés, il devient difficile de distinguer le vrai du faux. Certains sites ont relayé l’affaire en accentuant les éléments les plus sensationnels, tandis que d’autres rappellent que l’instruction est en cours et que la présomption d’innocence doit être respectée.

Une image durablement écornée

Quelle que soit l’issue judiciaire, Dimitri Payet voit son image publique profondément affectée par cette histoire. Loin de ses exploits avec l’Olympique de Marseille ou West Ham, c’est désormais son nom qui circule dans les rubriques judiciaires. À 38 ans, alors que sa carrière sportive touche à sa fin, cet épisode pourrait laisser une empreinte difficile à effacer.

La complexité du dossier, entre pratiques sexuelles non conventionnelles et accusations lourdes, rend l’affaire particulièrement sensible. Le débat autour du consentement dans les relations sexuelles est au cœur de cette histoire, posant la question de la limite entre choix librement consenti et influence psychologique.

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