Une arrestation incomprise
La jeune femme avait accepté un poste aux Émirats proposé par son employeur dans la construction. Emballée par cette nouvelle aventure, elle est partie seule à Dubaï, espérant y construire une nouvelle vie. Mais très vite, elle se retrouve dans une situation instable : logement précaire, solitude, mauvaise rencontre.
Après quelques jours passés dans un hébergement temporaire, Isabella est hébergée par un homme qu’elle connaît peu. Selon sa grand-mère, Heather Smith, c’est cette relation qui aurait conduit aux ennuis :
Elle a été arrêtée avec ce garçon, mais ce n’était pas son copain.
Des conditions de détention alarmantes
Depuis son incarcération, Isabella vit dans une cellule décrite comme sale, surpeuplée et dégradante. Sa famille affirme qu’elle n’a pas pu se doucher depuis un mois, et qu’elle porte les mêmes vêtements depuis plus de trois mois.
« Les hommes en prison ont accès à la cour, à une PlayStation, même à une télé. Les femmes, elles, n’ont rien », déplore Heather Smith.
Elle explique aussi qu’Isabella peut appeler chaque jour, mais que le moral est au plus bas.
On la sent épuisée psychologiquement. Elle ne comprend pas ce qui lui arrive.
Le manque d’hygiène est l’une des préoccupations majeures. D’après les témoignages, les détenues n’ont ni serviettes hygiéniques, ni produits de base, ni soins médicaux. Les femmes doivent souvent se débrouiller seules dans un environnement hostile, sans accompagnement ni respect de leur intimité.
Un combat judiciaire et financier
Face à la gravité de la situation, sa mère, Lucinda Smith, a lancé une cagnotte pour financer les frais juridiques et le rapatriement éventuel de sa fille. Objectif : 5 500 livres. À ce jour, à peine 1 000 ont été collectées.
Isabella a été arrêtée pour des faits de possession de stupéfiants. Pourtant, sa famille affirme que tous les tests toxicologiques sont revenus négatifs. Pour eux, il est clair : elle est une victime d’un système qui ne fait pas la différence entre témoin et coupable.
Le ministère britannique des Affaires étrangères dit être au courant et suivre le dossier. Mais pour l’instant, aucun soutien concret n’a permis d’améliorer le quotidien de la jeune femme ni d’avancer dans son procès.
La famille d’Isabella appelle à l’aide. Sur les réseaux sociaux, de nombreuses personnes ont commencé à relayer l’affaire. Leur espoir : que l’opinion publique mette la pression pour faire évoluer la situation. Le sort d’Isabella est suspendu à une décision judiciaire attendue dans les semaines à venir.