Un dispositif de recherche exceptionnel
Les recherches ont démarré très rapidement. Une centaine de gendarmes, épaulés par 30 militaires, ont été déployés sur la zone. Deux hélicoptères, deux drones, des plongeurs, une brigade nautique et plusieurs équipes cynophiles ont été mobilisés. Un poste de commandement a été installé dans une salle communale de Vivonne pour coordonner les opérations.
Le téléphone portable d’Agathe a été borné pour la dernière fois entre les lieux-dits « Les Grands Ormeaux » et « Le Champ Salaud », à Voulon, une commune voisine située à une dizaine de kilomètres. Il semblerait qu’il soit encore allumé, bien qu’aucun appel ne reçoive de réponse.
Qui est Agathe Hilairet ?
Agathe est décrite comme une jeune femme mesurant 1,65 mètre et de corpulence très mince (35 kg). Elle portait un short noir, un haut foncé à manches courtes et un sac de course le jour de sa disparition. Son téléphone était attaché à son poignet.
Professionnellement, elle travaille comme secrétaire d’accueil chez Intersud à Poitiers, une régie de quartier axée sur l’insertion par l’emploi. Sur son profil LinkedIn, elle se décrit comme « dynamique et curieuse ». Elle a été vendeuse chez Courir, caissière au Super U, et a suivi une année de droit à l’université de Poitiers. Elle est également membre d’un club de course à pied local.
L’enquête progresse, toutes les hypothèses sont envisagées
La section de recherches de Poitiers est en charge de l’affaire. Selon le parquet, aucune piste n’est privilégiée pour le moment. Une enquête a été ouverte pour « disparition inquiétante ». Les enquêteurs ont procédé à des réquisitions auprès des opérateurs téléphoniques pour tenter de mieux cerner les déplacements d’Agathe.
La région où elle a disparu est particulièrement complexe. Elle comprend des forêts, des chemins escarpés, des rivières et des zones agricoles. La végétation dense et les reliefs variés compliquent les opérations. Le club de course auquel Agathe appartient participe aussi aux recherches, en refaisant les trajets qu’elle empruntait régulièrement.
Un appel à témoins lancé par la gendarmerie
La gendarmerie de la Vienne a lancé un appel à témoins avec une photo de la jeune femme et les détails de sa tenue. Toute personne disposant d’informations utiles est priée de contacter la brigade de Vivonne au 05 49 43 41 15.
Le ministre de l’intérieur, Bruno Retailleau, a salué l’implication des forces engagées. « Les recherches sont très actives », a-t-il assuré. En plus des gendarmes et militaires, la sécurité civile et l’Office français de la biodiversité apportent également leur soutien. Le parquet de Poitiers doit s’exprimer à nouveau pour faire le point sur l’enquête.
À Vivonne, l’inquiétude grandit à mesure que les heures passent. Tous les espoirs restent tournés vers une issue favorable.
