Ce mercredi 26 février 2025, l’ex-maître-chien comparaît devant la cour d’appel de Reims pour répondre aux accusations d’agression sexuelle et menaces de mort sur sa petite-cousine, âgée de 14 ans au moment des faits en 2017. Lors du premier procès en novembre 2023, il avait été condamné à un an de prison ferme, une peine inférieure aux deux ans requis par le parquet. Contestant cette décision, il avait fait appel, niant toujours les accusations portées contre lui.
Les faits remontent au 16 mars 2017, lors des obsèques du père de la victime à Vouziers, dans les Ardennes. Alors qu’elle s’était éloignée pour fumer une cigarette, Nordahl Lelandais l’aurait prise dans ses bras avant de lui imposer des attouchements. Face à sa résistance, il lui aurait lancé des menaces de mort : « Si tu parles, je te tue. » Pendant des mois, il aurait poursuivi son intimidation par messages, ce qui a conduit la jeune fille à déposer plainte en 2019.
Cette affaire s’ajoute aux crimes déjà commis par Nordahl Lelandais. En mai 2021, il avait été condamné à 20 ans de réclusion pour le meurtre du caporal Arthur Noyer, puis en février 2022, il avait écopé de la réclusion criminelle à perpétuité pour le meurtre de la petite Maëlys de Araujo, survenu lors d’un mariage en Isère.
Aujourd’hui incarcéré à la prison d’Ensisheim (Haut-Rhin), Nordahl Lelandais aurait profité de son temps derrière les barreaux pour bénéficier de parloirs familiaux et fonder une famille. En janvier 2024, il est devenu père d’un enfant, conçu en prison grâce aux unités de vie familiale accessibles aux détenus sous certaines conditions.
Le procès en appel se tiendra à huis clos, en raison de la minorité de la victime au moment des faits. L’identité de Nordahl Lelandais a changé, mais son parcours criminel reste gravé dans la mémoire collective.
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