Une relation épisodique qui tourne au harcèlement
Cette femme de 43 ans, qui dirigeait une agence immobilière sous la franchise Stéphane Plaza sur la Côte d’Azur, a entretenu une relation intermittente avec lui pendant deux ans. Après leur séparation, elle a continué à lui envoyer des messages quotidiennement, parfois jusqu’à dix par jour, auxquels il ne répondait presque jamais.
En juin 2024, elle cesse de lui écrire, mais contacte ensuite ses collaborateurs et ses proches pour dénoncer un abus de faiblesse dans leur relation. Selon elle, il aurait profité de leur lien pour exercer une influence sur elle. Lors du procès, elle s’est défendue en affirmant : « À aucun moment je n’ai voulu lui faire du mal. »
L’histoire ne s’arrête pas là. Un ancien compagnon de l’accusée a également été poursuivi et condamné à un an de prison avec sursis pour chantage. Il aurait envoyé à Stéphane Plaza des messages menaçants, lui ordonnant de ne plus la voir et réclamant de l’argent en échange de son silence sur certains aspects de leur relation.
Le tribunal a donc jugé que ces éléments constituaient une pression psychologique suffisante pour justifier une condamnation pour harcèlement moral.
Absent au procès, Stéphane Plaza avait réclamé 10 000 euros de dommages et intérêts, tandis que le parquet avait requis six mois de prison avec sursis contre son ex-compagne. Finalement, la peine prononcée a été de trois mois avec sursis, accompagnée d’une amende symbolique.
Cette décision intervient alors que Stéphane Plaza lui-même est au cœur d’une affaire judiciaire, ayant été condamné en février 2025 à un an de prison avec sursis pour violences conjugales sur une autre ancienne compagne. Il a depuis fait appel et lancé plusieurs procédures pour harcèlement contre certaines de ses ex-partenaires.
Depuis le début de ses affaires judiciaires, l’image de Stéphane Plaza a été fortement impactée. M6 a suspendu ses émissions phares, dont « Recherche appartement ou maison » et « Maison à vendre », et de nombreux partenaires se questionnent sur l’avenir de sa franchise immobilière.
Pour autant, cette condamnation pourrait jouer en sa faveur dans son propre procès en appel, renforçant son argumentation selon laquelle il a lui-même été victime de harcèlement.
L’affaire continue de faire parler et pourrait encore réserver de nouveaux rebondissements.
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