À Toulon, vendredi 8 novembre, un homme en situation irrégulière a été arrêté en pleine tentative de cambriolage de la voiture de Laure Lavalette, députée du Rassemblement National pour la deuxième circonscription du Var. Ce suspect, un ressortissant algérien déjà visé par une obligation de quitter le territoire français (OQTF), est également sous le coup d’une interdiction de revenir en France.
L’alerte a été donnée par des riverains, intrigués par le comportement suspect d’un individu qui s’introduisait dans un véhicule stationné près des plages du Mourillon, à Toulon. La brigade anticriminalité (BAC) est rapidement intervenue, repérant un homme dissimulé à l’intérieur de la voiture en train de fouiller l’habitacle.
Lorsqu’ils l’ont sommé de sortir, l’homme a refusé d’obtempérer et s’est violemment opposé à l’intervention des agents. Deux policiers ont été blessés dans l’affrontement, qui s’est conclu par l’arrestation du suspect.
L’enquête a révélé que l’homme ne ciblait pas spécifiquement le véhicule de la députée RN. Avant cette tentative, il s’était déjà introduit dans une dizaine de voitures stationnées dans la même zone, emportant des objets de faible valeur comme des pièces de monnaie ou des paquets de cigarettes. Cependant, le dernier véhicule visé, qui appartenait à Laure Lavalette, a retenu l’attention des autorités en raison de l’identité de la propriétaire et de la situation administrative délicate du cambrioleur.
L’individu arrêté est en situation irrégulière sur le territoire français et fait l’objet d’une OQTF, c’est-à-dire qu’il a reçu l’ordre de quitter la France. Cette obligation est une mesure administrative prise à l’encontre des étrangers ne disposant pas d’un titre de séjour valide. Dans son cas, l’homme était également soumis à une interdiction de retour en France, ce qui rend sa présence sur le territoire non seulement illégale mais aussi en infraction avec les lois en vigueur.
Le suspect a été placé en détention provisoire dès la fin de sa garde à vue. Il est prévu qu’il fasse l’objet d’une procédure de comparution immédiate le mercredi 13 novembre. Cette procédure accélérée permet de juger une personne dans les jours qui suivent la commission d’un délit, surtout dans des cas où les preuves sont immédiates et flagrantes, comme ici.