Top 100 Financial Times 2025 : 25 écoles françaises classées

Le classement Financial Times 2025 des Masters in Management confirme la force du modèle français : 25 programmes tricolores entrent dans le Top 100, un de plus qu’en 2024. HEC Paris reste 2e mondiale, l’Insead 3e, l’ESCP et l’ESSEC bouclent un Top 10 à dominante européenne… mais sous pression asiatique.
Classement finantial time 2025

Pourquoi ce classement compte

Le classement du Financial Times (FT) est l’un des plus suivis par les candidates et candidats aux écoles de commerce. Il compare des programmes similaires (Masters in Management ou PGE côté France), et met l’accent sur le retour sur investissement, la progression de carrière et l’ouverture internationale. En clair : il connecte la formation à ce qui t’attend après le diplôme. Si tu envisages une école en France ou à l’étranger, c’est une base de comparaison fiable pour évaluer un programme, ses débouchés et sa visibilité internationale.

Comment le Financial Times établit le palmarès

Les fondamentaux de la méthodologie

Le FT agrège 19 critères pondérés, nourris par deux volets d’enquête : auprès des écoles et auprès des diplômés (généralement trois ans après la sortie). Parmi les indicateurs importants :

  • Salaire moyen et évolution du salaire après trois ans.
  • Progression de carrière et mobilité internationale.
  • Rapport qualité-prix (tuition vs. trajectoires pro).
  • Internationalisation des parcours et des carrières.
  • Diversité (dont part de femmes et diversité du corps professoral).
  • ESG (environnement, social, gouvernance) intégré aux cours core.

Seules les écoles disposant d’une accréditation EQUIS ou AACSB peuvent concourir, ce qui garantit un niveau minimal de qualité académique et de processus.

Ce que mesure, et ce que ne mesure pas, le classement

Le FT capture plutôt bien le lien études–emploi : salaires, évolution, mobilité, réseaux. Il reflète aussi la capacité d’une école à internationaliser ses promotions et ses carrières. En revanche, il ne peut pas résumer à lui seul la culture pédagogique d’un campus, l’expérience associative, ou la pertinence d’une spécialisation pour ton projet précis. Utilise-le comme un repère, pas comme une vérité absolue.

Ce qui change en 2025

La poussée asiatique se confirme

Le cru 2025 marque l’entrée tonitruante d’universités chinoises dans le très haut du tableau. Tsinghua University rejoint le Top 5, Shanghai Jiao Tong University (Antai) figure dans le Top 10 et Tongji University s’y installe aussi. Cette montée traduit des investissements massifs dans l’internationalisation, des frais de scolarité souvent plus régulés qu’en Europe, et des retours salariaux trois ans après diplôme très compétitifs.

L’Europe reste maîtresse du jeu

Malgré cette poussée, le leadership reste européen : St Gallen conserve la 1re place, HEC Paris la 2e, Insead la 3e, et des acteurs historiques comme ESCP, ESSEC, Bocconi ou la Stockholm School of Economics restent solidement ancrés dans le haut du classement. Le FT continue donc d’acter la montée du modèle asiatique, sans détrôner la colonne vertébrale européenne.

Le top 10 mondial 2025 en un coup d’œil

Le Top 10 met en scène un duel Europe–Asie avec une forte présence française :

  • University of St Gallen (Suisse) – MA in Strategy and International Management, leader incontesté.
  • HEC Paris (France / Singapour) – Master in Management, 2e.
  • Insead (France) – Master in Management, 3e.
  • Nova SBE (Portugal) – International Master’s in Management, dans le Top 5.
  • Tsinghua University (Chine) – Master in Management, dans le Top 5.
  • Shanghai Jiao Tong University – Antai (Chine) – Master in Management, dans le Top 10.
  • ESCP Business School (France / RU / Allemagne / Espagne / Italie) – Master in Management, Top 10.
  • Tongji University (Chine) – Master of Global Management, Top 10.
  • Stockholm School of Economics (Suède) – International Business, Top 10.
  • ESSEC Business School (France / Singapour) – Master in Management, Top 10.

Cette photographie rappelle que l’excellence française cohabite désormais avec une concurrence asiatique capable d’aligner des indicateurs très performants sur la rémunération et le ROI.

Les écoles françaises : forces et mouvements marquants

Quatre écoles tricolores dans le Top 10

La France positionne quatre programmes dans le Top 10 mondial : HEC Paris (2e), Insead (3e), ESCP (Top 10) et ESSEC (Top 10). C’est un signal fort : les PGE français restent référents pour un public qui cherche à combiner double diplomation, expérience internationale, densité de spécialisations et puissance des alumni.

Les progressions qui comptent

  • SKEMA Business School bondit dans le Top 20 (18e), confirmation d’une stratégie multi-campus et d’un accent mis sur l’ESG et l’international.
  • Grenoble Ecole de Management grimpe en 20e position, portée par son MSc Management in International Business.
  • Audencia enregistre une grosse progression pour atteindre la 25e place.
  • ICN Business School réalise un bond spectaculaire vers le Top 70.
  • EM Strasbourg gagne plus de vingt places et s’installe au milieu du Top 50.
  • NEOMA avance vers la 30e place et confirme une dynamique régulière.

Les reculs à relativiser

  • EDHEC quitte le Top 10 et se situe 14e cette année. La baisse est notable, mais l’école demeure dans la zone d’excellence internationale.
  • emlyon business school glisse à la 12e place. Là aussi, on parle d’un programme qui reste Top 15 mondial.
  • Excelia recule mais se maintient dans le Top 40.
  • Clermont School of Business redescend vers la zone 90–100.
  • ESCP cède une place mais reste Top 10.

Les stables qui rassurent

HEC Paris se maintient 2e, Insead reste 3e, ESSEC conserve sa place dans le Top 10. ESDES reste ancrée dans la zone 90–95. Cette stabilité est souvent synonyme de solidité académique et de trajectoires diplômés prévisibles.

France, première nation du classement

Avec 25 écoles dans le Top 100 (soit un quart du palmarès), la France reste n°1 en volume de programmes classés. L’Inde en aligne 11, le Royaume-Uni 9. La visibilité des PGE reste donc très forte à l’international. Pour un ou une candidate, cela signifie :

  • un réseau d’alumni particulièrement étendu, en France et à l’étranger ;
  • de multiples opportunités de doubles diplômes et d’échanges ;
  • des carrières internationales soutenues par des bureaux carrières matures et actifs.

Asie vs Europe : quelles implications pour ton projet ?

La progression chinoise et indienne traduit deux réalités : des frais de scolarité souvent plus modérés que les standards occidentaux et des rémunérations à trois ans très compétitives, surtout dans la tech, l’industrie, le consulting et la finance locale et régionale. L’Europe, elle, continue d’offrir un écosystème diversifié (stages, alternance, start-up, cabinets de conseil, sièges d’entreprises), une mobilité Erasmus+ très large et des spécialisations qui s’alignent bien avec les marchés européens.

ROI, salaires et coût des études : ce qu’il faut regarder

  • Coût total de la scolarité (frais + vie sur place).
  • Salaire moyen à trois ans et vitesse de progression.
  • Taux de placement et délais pour obtenir le premier emploi.
  • Mobilité internationale (pays de premier emploi, visas, hubs d’embauche).
  • Adéquation avec ton projet (spécialisations, alternance, incubateur, réseau sectoriel).

Ce que dit le FT de l’expérience étudiante

Au-delà des salaires, le classement éclaire des dimensions qui comptent au quotidien :

  • Internationalisation : part d’étudiantes et d’étudiants internationaux, campus multi-pays, doubles diplômes.
  • ESG : place des sujets climatiques, sociaux et d’éthique dans les cours obligatoires.
  • Diversité : équilibre femmes–hommes et diversité du corps professoral.
  • Alumni : réseau et engagement des diplômés dans l’accompagnement carrière.

Ces facteurs façonnent l’expérience et la confiance que tu vas accorder à un programme. Une école bien classée mais déconnectée de ton projet précis sera moins pertinente qu’une école légèrement moins bien classée mais alignée avec tes objectifs.

Repères écoles françaises par zone du classement

Pour t’aider à te repérer sans tomber dans le fétichisme du chiffre, voici une lecture par zones (les positions mondiales sont données quand elles sont établies cette année dans les sources publiques du classement) :

Top 10 mondial

  • HEC Paris – 2e.
  • Insead – 3e.
  • ESCP Business School – Top 10.
  • ESSEC Business School – Top 10.

Top 20 mondial

  • emlyon business school – 12e.
  • EDHEC Business School – 14e.
  • SKEMA Business School – 18e.
  • Grenoble Ecole de Management – 20e.

Top 50 mondial

  • Audencia – 25e.
  • IÉSEG – 26e.
  • NEOMA – 30e.
  • Excelia – 39e.
  • Paris School of Business (PSB) – 43e.
  • EM Strasbourg – 45e.
  • Burgundy School of Business – 49e.
  • Montpellier Business School – 50e.

Top 100 mondial

  • Institut Mines-Télécom Business School – zone 50–70.
  • Kedge Business School – zone 50–70.
  • ICN Business School – env. 67e.
  • ESSCA – zone 60–80.
  • IAE Aix–Marseille Graduate School of Management – zone 70–90.
  • EM Normandie – env. 85e.
  • Rennes School of Business – zone 70–90.
  • ESDES – env. 93e.
  • Clermont School of Business – env. 97e.

Ce panorama n’est qu’un repère : vérifie toujours la fiche du programme et la page FT pour les données annuelles les plus à jour et les éventuels ex æquo.

Comment utiliser ce classement dans ton orientation

Si tu es en terminale ou en prépa

  • Carte ton projet : secteurs ciblés (finance, conseil, tech, marketing, luxe, impact), et pays où tu te vois démarrer.
  • Repère les écoles dont le Top 10–30 colle à ces secteurs/pays.
  • Compare les frais de scolarité, les bourses et les dispositifs d’alternance.
  • Regarde les doubles diplômes utiles (ingénierie, data, droit, politique publique, design).

Si tu es en L3 ou déjà diplômé·e

  • Privilégie les programmes avec une forte insertion dans ton secteur cible.
  • Observe la vitesse de progression (salaires à 3 ans, promotions).
  • Analyse l’internationalisation réelle des premières embauches (pas uniquement l’anglais en cours).
  • Évalue le calendrier (stages, césure, alternance) en fonction de ton timing d’entrée sur le marché.

Si tu es jeune actif et que tu veux accélérer

  • Favorise les programmes avec spécialisation ciblée (data, supply, durabilité, finance quantitative).
  • Examine les partenariats entreprises et les chaires.
  • Cartographie les alumni (LinkedIn, événements, mentoring) dans tes villes/pays cibles.

Bien lire l’indicateur « salaire à 3 ans »

Le salaire à trois ans peut varier fortement selon :

  • le pays du premier emploi, le coût de la vie et le taux de change ;
  • la part d’anciennes et anciens en consulting ou finance vs impact ;
  • la taille des promotions (une petite cohorte crée plus de volatilité) ;
  • les filières sélectives au sein d’un même programme.

Lis l’indicateur comme une tendance, pas comme une promesse. Croise avec des données maison : taux d’emploi, villes de premier poste, fonctions et salaires médians en France et à l’étranger.

ESG, diversité et international : des critères qui pèsent vraiment

Le FT accorde une vraie place aux enjeux ESG dans les cours core. C’est un signe que ces sujets irriguent la stratégie des écoles : stratégie climat, éthique, inclusion, gouvernance. Côté diversité, regarde aussi la part de femmes, la diversité géographique et la variété des parcours au sein des promos. Enfin, l’international ne se limite pas à enseigner en anglais : il se mesure par les destinations de stage, les villes de premier emploi et le réseau d’alumni actifs.

Le message pour les candidates et candidats

« Un classement aide à voir large et à comparer des modèles. Il ne remplace pas ton projet. Pose tes critères, va sur le terrain, parle aux alumni et regarde le coût total. »

Tu peux adorer une école très bien classée… et te rendre compte qu’une autre, un peu plus bas, correspond mieux à ton profil, à tes centres d’intérêt ou à tes contraintes financières. Ton objectif n’est pas d’« acheter un rang », mais de choisir un environnement d’apprentissage et un écosystème qui t’ouvriront les bonnes portes.

To-do list rapide pour choisir efficacement

  • Liste 3–5 pays cibles et 3–5 secteurs.
  • Repère 6–8 programmes dans le Top 40 qui matchent tes critères.
  • Compare frais, bourses, alternance, stages, doubles diplômes.
  • Parle à 3 alumni par programme (profils proches du tien).
  • Calcule ton budget total (vie, transports, logement, visa).
  • Projette un plan à 3 ans : métier visé, ville de départ, transitions possibles.

Questions utiles à poser aux écoles

  • Quelles sont les villes/pays de premier emploi les plus fréquents ?
  • Quel est le taux d’emploi à 6 mois en France et à l’étranger ?
  • Quelle part d’alternance et quels rythmes ?
  • Quels partenariats entreprises structurent les spécialisations ?
  • Quelle est la part des cours ESG obligatoires et comment c’est évalué ?
  • Quels doubles diplômes réellement actifs et combien d’étudiants en bénéficient chaque année ?

Actualités

A la recherche d'un établissement ?

Laissez-vous séduire par notre sélection des meilleures écoles près de chez vous !

Les formations à la une

Abonne toi à la Newsletter

Acquisition > Newsletter : Sidebar