Études

Communication non-verbale : à quoi ça sert ?

Pourquoi est-ce que la communication non-verbale compte dans le monde professionnel ? Car elle est très significative ! En effet, on en dit souvent plus que ce que l’on veut avec notre attitude, nos gestes, notre posture, etc. On fait le point avec vous pour que vous puissiez facilement la mettre à profit.

Croiser les bras : une erreur courante

Le rôle de la communication non-verbale lors d’un entretien, pour un stage, une alternance ou un premier emploi, est capital. Parmi les erreurs fréquemment commises par les étudiants, un peu stressés, on retrouve celle de croiser les bras.

Évitez autant que possible cette position qui indique clairement une attitude repliée, non-ouverte à la communication. On le fait souvent instinctivement lorsqu’on est mal à l’aise ou que l’on ne sait pas trop comment répondre à la question d’un recruteur.

La solution pratique : prenez toujours de quoi noter. Avec un stylo dans les mains vous aurez moins tendance à vouloir croiser vos bras.

Jouer avec votre stylo : un geste qui peut agacer

Alors oui, on vous conseille d’avoir de quoi noter pour éviter de croiser les bras, et parce que c’est beaucoup plus professionnel. Mais ne tombez pas dans le travers inverse, qui consiste à jouer avec : le faire tourner, gribouiller sur une feuille, tapoter sur le bureau avec, etc. Ce sont des erreurs de communication non-verbale qui peuvent vite arriver lorsqu’on est stressé.

Par ailleurs, d’autres gestes peuvent facilement devenir des tics nerveux qu’il faut bannir, car agaçant pour le recruteur :

  • Gesticuler sur votre chaise
  • Taper du pied
  • Changer de position trop souvent
  • Etc.

Serrer la main : un exercice parfois difficile

La fameuse poignée de main en dit plus que vous ne le pensez ! On se met parfois de la pression inutile sur cette poignée de main, en pensant à ne pas trop serrer pour ne pas faire mal au recruteur, ou au contraire à ne pas manquer de vigueur pour ne pas paraître mou.

Faites-vous confiance, regardez le recruteur dans les yeux en le saluant, et serrez-lui la main normalement.

Le regard est un véritable indicateur de communication non-verbale. Attention à ne pas éviter le regard de votre interlocuteur. C’est important, autant quand c’est vous qui parlez que lorsque c’est lui, de le regarder dans les yeux. Évidemment, ne le fixez pas non plus au point de l’effrayer, mais certains étudiants, timides ou mal à l’aise ont tendance à fuir du regard. Cela pourrait vous être défavorable.

Le ton de la voie : un bon indicateur de communication non-verbale

Votre timbre, tout comme le volume de votre voix jouent sur l’impression que vous laissez au recruteur. C’est également le cas de votre prononciation et de votre élocution. Pensez à parler calmement, en articulant bien, sans laisser votre voix montrer des signes d’anxiété.

On partage de nombreuses émotions rien qu’avec la voix. Profitez-en pour marquer votre dynamisme en mettant le ton approprié, et bannissez les tics de langage fréquents comme « du coup », « quoi », « en fait », etc.

Évitez également de grimacer : froncement de sourcil, bouche ouverte, sourire en coin, mordillement de lèvres, etc. Ce sont autant d’indicateurs d’une communication non-verbale non maîtrisée et des signes de stress. Gardez à l’esprit qu’une communication non-verbale bien maîtrisée est synonyme de confiance en soi, une véritable qualité pour un recruteur.