#10 Neopets
Bien avant les stories Instagram ou les filtres Snapchat, Neopets proposait une immersion totale dans un univers virtuel rempli de créatures à adopter. Ce site mêlait mini-jeux, personnalisation, quêtes et surtout une forte communauté. Beaucoup ont appris à utiliser du HTML en personnalisant leurs pages de profil. Une première porte vers la création web pour des milliers d’ados.
#9 Blingee
Si tu n’as jamais collé des paillettes et des coeurs roses sur une image pixelisée, tu n’as pas vécu les vraies années 2000. Blingee était l’atelier numérique du bon goût douteux. Gifs scintillants, cadres clignotants et textes arc-en-ciel donnaient vie à nos émotions de collégiens. Une esthétique devenue culte et totalement assumée.
#8 Yetisports
Pour celles et ceux qui avaient un PC sans carte graphique décente, Yetisports était la solution. Un jeu Flash simple, souvent très bête, mais ultra addictif. Le principe ? Frapper un pingouin avec une batte pour l’envoyer le plus loin possible. Et on recommençait. Encore. Et encore. Un classique du genre dans tous les CDI de France.
#7 Habbo
Si tu étais un peu timide IRL, Habbo t’ouvrait un monde parallèle. Cet hôtel virtuel permettait de créer un avatar, décorer son appart, discuter dans des salons, et rencontrer plein de monde. C’était notre petit métavers avant l’heure. Et évidemment, il y avait toujours ce mec chelou en costard qui voulait « tchater en privé ».
#6 Le chat Voila
Le message d’accueil était toujours le même : « cc asv ? ». Le chat Voila permettait de discuter avec des inconnus partout en France. C’était le terrain d’exploration de nos premières approches, souvent maladroites, parfois gênantes. Les salons étaient classés par âge ou par ville. Une époque où on écrivait trop vite et trop mal, mais où l’échange était roi.
#5 Myspace
Avant TikTok et Spotify, il y avait Myspace. C’était le temple des artistes indés, des groupes en galère, mais aussi des amateurs de personnalisation extrême. Fond sonore, profil en HTML custom, top amis… tout était fait pour créer ton univers. Myspace, c’était aussi l’outil secret de découverte musicale de toute une génération.
#4 eMule et les autres
eMule, Kazaa, Limewire… Ce n’étaient pas vraiment des sites, mais ils faisaient partie intégrante de l’expérience web. On téléchargeait en espérant que ce soit bien le bon fichier, parfois pendant des heures. Parfois, c’était une pépite, d’autres fois un virus ou un fichier X chelou. Mais bon, c’était le prix à payer pour écouter Evanescence ou découvrir un épisode de Naruto avant les autres.
#3 Caramail
La base. Si t’avais une adresse en @caramail.com, t’étais dans le game. C’était plus qu’un service de messagerie : il y avait des forums, un chat en direct et une vraie communauté. Caramail, c’était la première grande histoire d’amour numérique pour beaucoup. Racheté par Lycos, il a fini par disparaître, mais il reste gravé dans les mémoires.
#2 Skyblog
Un journal intime 2.0. Skyblog (devenu Skyrock Blog) était la plateforme où chaque ado venait raconter ses journées, publier des photos floues, et balancer des citations deep sur l’amour, la trahison ou le collège. On ajoutait des gifs Blingee, des musiques autoplay, et surtout, on attendait qu’on lâche des com’s. Beaucoup de drama, beaucoup d’émotion, zéro filtre.
« Lâche des com’s stp » – La punchline universelle de toute une génération Skyblog
#1 MSN Messenger
MSN était le cœur battant de nos soirées. On se connectait dès le retour à la maison, on retrouvait nos potes en ligne, et on lançait des wizz pour attirer l’attention. Le style comptait : pseudo stylisé, photo de profil floue mais edgy, et statuts mystérieux pour faire passer des messages à notre crush. Les conversations se terminaient parfois à minuit passé, avec la flemme d’éteindre l’écran cathodique.
Les symboles de MSN :
- Le bruit des messages entrants
- Les clins d’œil animés
- Les pseudos avec des lettres majuscules alternées
- Le “hors-ligne mais connecté” pour espionner discret
Bonus : le pote par défaut
Impossible de parler de MSN sans mentionner Tom. Toujours souriant, toujours là. Le premier “ami” de Myspace, mais dans l’esprit MSN, c’est lui qui nous a accueillis dans ce monde numérique en t-shirt blanc.