Dès l’année prochaine, les étudiants qui postulent en admissions parallèles auront un calendrier commun pour les résultats des concours ou des sélections sur dossier. Cette décision stratégique vise à rendre le processus de choix des établissements plus fluide et serein pour les candidats, leur permettant ainsi d’aborder ces moments stressants avec plus de clarté et de tranquillité.
Une décision stratégique pour les écoles de commerce
Les écoles de commerce affiliées à la Conférence des Directeurs des Écoles Françaises de Management (CDEFM) ont décidé d’unifier le calendrier des résultats pour les admissions parallèles afin de rendre le processus plus clair et efficace. L’objectif est d’harmoniser les dates de publication des résultats pour les étudiants souhaitant intégrer une école de commerce après un bac+2 (BTS, DUT, BUT 2, prépa scientifique, etc.) ou un bac+3 (BUT, licence, licence pro, bachelor, etc.). Actuellement, chaque école ou banque d’épreuves suit ses propres modalités et calendrier, ce qui peut générer des confusions et des chevauchements pour les candidats.
Avec cette nouvelle organisation, les résultats des admissions sur titre (AST) seront désormais divulgués en deux phases distinctes. Cette harmonisation permet aux étudiants de consulter simultanément l’ensemble des réponses à leurs candidatures. Cela facilite non seulement leur prise de décision, mais également la gestion des admissions pour les écoles de commerce.
Les dates clés du calendrier des résultats 2025
Le calendrier pour l’année 2025 est déjà établi et se divise en deux vagues :
- Première vague (janvier-février 2025) :
- Du 11 janvier au 10 février 2025 : embargo sur les résultats.
- Mardi 11 février 2025 : publication des admissions.
- À partir du 12 février 2025 : début des affectations, inscriptions et demandes d’acompte.
- Deuxième vague (mai-juin 2025) :
- Du 10 mai au 09 juin 2025 : embargo sur les résultats.
- Mardi 10 juin 2025 : publication des admissions.
- À partir du 11 juin 2025 : début des affectations, inscriptions et demandes d’acompte.
En dehors de ces périodes, les écoles auront la possibilité de communiquer leurs résultats de manière continue, ce qui permet une certaine flexibilité pour les candidats et les établissements.
Limitation des places post-CPGE
En parallèle, les écoles membres de la CDEFM ont également décidé de limiter à 15 l’augmentation du nombre de places pour les concours BCE et Ecricome 2025. Cette mesure vise à stabiliser les effectifs issus des classes préparatoires (CPGE), alors que de plus en plus d’écoles peinent à remplir leurs quotas de candidats provenant de ces filières. En 2024, seules 11 écoles de commerce sur 24 ont réussi à combler leurs effectifs post-prépa, d’après les résultats du SIGEM.
Objectifs et bénéfices du calendrier harmonisé
La mise en place d’un calendrier commun vise plusieurs objectifs :
- Simplification pour les candidats : Les étudiants n’auront plus à jongler entre différents calendriers et pourront prendre leurs décisions plus sereinement.
- Meilleure gestion des candidatures : Les écoles pourront suivre de manière plus fluide le processus de recrutement, en alignant leurs critères et en réduisant les chevauchements.
- Amélioration de l’attractivité : En uniformisant le calendrier, les écoles espèrent attirer un public plus large et diversifié, en particulier les étudiants de bac+2 et bac+3.
L’une des principales préoccupations pour les écoles est la durée d’attribution des certifications de niveau 6 et 7 par France Compétence. Cette durée influence la reconnaissance et la légitimité des diplômes délivrés par les écoles de commerce.
La validation par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche est cruciale pour garantir la qualité et la reconnaissance des diplômes des écoles de commerce. Cette reconnaissance confère une crédibilité accrue aux établissements et rassure les étudiants sur la valeur de leur diplôme.
La mise en place d’un calendrier commun pour les admissions parallèles dans les écoles de commerce est une initiative stratégique qui simplifie le processus de sélection pour les candidats tout en renforçant l’attractivité et la gestion des candidatures pour les établissements. Cette harmonisation, couplée à des mesures pour stabiliser les effectifs post-prépa, représente une avancée significative pour l’enseignement supérieur en France.