ESH : les règles d’or pour décrocher 20/20 en dissertation

Tu vises la très bonne note en dissertation d’ESH ? Bonne nouvelle : il existe une méthode simple, reproductible et efficace. Au programme : transformer un sujet en plan qui pense, articuler idée + fait + théorie, construire une progression logique et livrer une copie claire, dense et lisible.
réussir sa dissertation esh

Comprendre les attentes en ESH

Une copie notée 20/20 ne récite pas. Elle démontre. Le correcteur cherche une pensée structurée, des références justes, un fil directeur visible et une écriture nette. Ton objectif : guider sa lecture à chaque ligne, du titre de la partie jusqu’à la dernière phrase.

La dissertation d’ESH récompense la cohérence : chaque partie doit faire avancer la réponse au sujet, jamais la répéter.

Règle n°1 : chaque grande partie est une idée, pas une étiquette

Évite les intitulés vagues. Tes parties doivent être des phrases-assertions qui prennent position et appellent une démonstration. Par exemple : au lieu de « I. Compétitivité : atouts », préfère « I. Dans une économie ouverte, rechercher la compétitivité devient incontournable pour soutenir l’emploi et l’investissement ».

Pourquoi ça marche

Un titre-phrase impose une direction. Il t’oblige à dérouler un raisonnement, pas à aligner des morceaux de cours.

Règle n°2 : l’équation gagnante « idée + fait + théorie »

Chaque paragraphe doit contenir ces trois briques :

  • Idée claire en première phrase.
  • Fait ou donnée (stat, exemple historique, cas pays/entreprise publique, mesure de politique économique).
  • Théorie ou auteur (Smith, Ricardo, Keynes, Friedman, North, Krugman, etc.) qui éclaire le fait.

Tu montres ainsi que tu sais mobiliser le cours ET l’appliquer. Deux points qui font la différence.

Astuce fiche

Prépare des « blocs » prêts à l’emploi : une ligne d’idée, une référence, une statistique solide. En épreuve, tu n’assembleras plus des phrases, mais des blocs.

Règle n°3 : construire une progression logique

Un bon plan n’est pas binaire. Il avance en trois temps liés par des transitions qui concluent et ouvrent à la fois. Exemple type :

  • I : pourquoi le phénomène se justifie ou s’explique.
  • II : où et comment il montre ses limites.
  • III : sous quelles conditions il peut être dépassé ou réorienté.

Vérifie qu’on ne peut pas intervertir I, II et III. Si c’est possible, ton plan n’est pas encore assez progressif.

Transitions utiles

Écris une transition par partie (8–10 lignes) : mini-bilan → idée directrice suivante. Fais apparaître explicitement le lien logique avec un connecteur (« ainsi », « dès lors », « cependant », « en conséquence »).

Règle n°4 : la qualité prime sur la quantité

Le volume n’achète pas des points. Ce qui compte : densité des références, précision des données, lisibilité matérielle. Aère ta copie, isole les titres, fais des alinéas, soigne les premières phrases de paragraphe (elles portent l’idée).

La lisibilité, levier sous-estimé

Un correcteur lit vite. Aide-le : une idée = un paragraphe, mots-clés visibles, chiffres encadrés dans la phrase, auteurs nommés au moment utile. Pas de liste de références en vrac.

Règle n°5 : soigner l’introduction et la conclusion

L’intro fixe 70 % de l’impression générale. La conclusion ancre la réponse. Leur architecture :

  • Accroche courte et pertinente (actualité, fait historique, citation efficace).
  • Définitions enchaînées (pas juxtaposées).
  • Problématique simple qui reprend les termes du sujet.
  • Annonce de plan en une phrase fluide.

La conclusion commence par « Ainsi, » et répond au sujet en une dizaine de lignes, puis ouvre si tu as le temps.

Timing et livrables

ÉtapeObjectifTemps indicatifLivrable attendu
Analyse du sujetDéfinir termes, cerner période, pièges10 minMots-clés + problématique provisoire
Construction du planPhrase-directrice en 3 sous-phrases15–20 minTitres-phrases I, II, III
Chargement des blocsAssembler idée + fait + théorie25–45 min5–7 blocs par partie
IntroductionAccroche, définitions, problématique, plan15–20 minIntro propre et fluide
Rédaction des partiesDérouler les blocs + transitions90–120 minTrois parties équilibrées
ConclusionRéponse nette + ouverture8–10 minConclusion écrite en fin d’épreuve

Trousse à outils express

Connecteurs qui fluidifient

Ainsi, dès lors, cependant, pour autant, en conséquence, de plus, à l’inverse, par exemple.

Auteurs à mobiliser selon l’angle

  • Commerce et spécialisation : Smith, Ricardo, Heckscher-Ohlin, Krugman.
  • Chômage et politiques : Keynes, Friedman, Phillips, Blanchard.
  • Institutions et croissance : North, Acemoglu et Robinson, Solow, Romer.
  • Inégalités : Kuznets, Piketty, Atkinson.

Erreurs fréquentes à éviter

  • Hors-sujet discret : tu parles du thème, pas de la question posée. Garde les mots du sujet en vue.
  • Plan catalogue : des titres génériques sans thèse. Écris des titres-phrases.
  • Faits sans théorie (ou l’inverse). Combine les deux.
  • Transitions absentes : la progression se casse. Écris-les avant de rédiger la partie suivante.
  • Conclusion écrite au brouillon trop tôt : elle ne colle plus à la copie finale.

Un mini-plan type à adapter

Exemple pour un sujet de politique industrielle

  • I — « Dans un contexte de concurrence accrue, soutenir la compétitivité par la politique industrielle répond à des défaillances de marché identifiées » (exemples : externalités, rendements croissants ; auteurs : Arrow, Romer).
  • II — « Cependant, des effets d’aubaine et des sélections biaisées peuvent réduire l’efficacité et creuser les distorsions » (faits, évaluations ; auteurs : Aghion et al., Rodrik).
  • III — « Une politique industrielle ciblée, mesurée et évaluée peut concilier incitations et discipline » (conditions : gouvernance, clauses de performance, ouverture).

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