Jean-Dominique Senard, né le 7 mars 1953 à Neuilly-sur-Seine, est un dirigeant d’entreprise français au parcours impressionnant, caractérisé par une carrière exceptionnelle dans le monde des affaires, notamment dans les secteurs de l’industrie automobile et des services.
Quelles sont les études de Jean-Dominique Sénard ?
Jean-Dominique Senard est issu d’une famille distinguée, son père étant un diplomate français.
Il débute sa scolarité au collège privé Sainte-Croix de Neuilly, où il chante en tant qu’alto dans le chœur des Petits Chanteurs de Sainte-Croix de Neuilly sous la direction de Louis Prudhomme. Il poursuit ensuite ses études au collège et lycée privé Sainte-Croix des Neiges d’Abondance en Haute-Savoie, où il se lie d’amitié avec Christophe de Margerie, futur dirigeant de Total.
Après avoir terminé ses études secondaires, il intègre HEC Paris, l’une des écoles de commerce les plus prestigieuses au monde, dont il sort diplômé en 1976. Sa formation à HEC lui permet de se forger une solide base en gestion et en affaires, ce qui le prépare à une carrière prolifique dans le secteur industriel.
Quelle est la carrière de Jean-Dominique Sénard ?
Il débute sa carrière chez Total, l’une des plus grandes entreprises énergétiques mondiales. Durant cette période, il se forge une expérience précieuse dans la gestion des opérations et des finances, ce qui deviendra un atout majeur dans sa carrière. Senard acquiert également une expertise dans les relations internationales, notamment dans les domaines pétroliers et gaziers, ce qui renforce ses compétences en gestion de projets complexes à l’échelle mondiale.
Jean-Dominique Senard poursuit ensuite sa carrière chez Pechiney, où il occupe diverses fonctions de direction. Pechiney, un acteur majeur de l’industrie de l’aluminium, lui offre l’occasion de se familiariser avec les processus industriels à grande échelle et la gestion de multinationales. Il y exerce des fonctions de plus en plus importantes, notamment en tant que directeur financier. Cette expérience renforce sa réputation en tant que dirigeant capable de gérer les défis financiers complexes des grandes entreprises industrielles.
En 2005, Jean-Dominique Senard rejoint Michelin, une des plus grandes entreprises mondiales de fabrication de pneumatiques. Chez Michelin, il occupe d’abord le poste de directeur financier, où il contribue à renforcer la situation financière de l’entreprise, notamment en période de crise économique. Ses compétences en matière de gestion financière et stratégique permettent à Michelin de traverser des périodes difficiles avec succès.
En 2012, Jean-Dominique Senard est nommé président de Michelin, succédant à Michel Rollier. Sous sa direction, Michelin connaît une période de croissance stable et d’expansion internationale. Senard met l’accent sur l’innovation et la durabilité, guidant l’entreprise vers une plus grande efficacité énergétique et des pratiques respectueuses de l’environnement. Il supervise également des initiatives stratégiques telles que l’expansion des activités de Michelin dans les marchés émergents, notamment en Asie.
Senard est reconnu pour son style de leadership inclusif et sa capacité à motiver ses équipes. Il est également un fervent défenseur de la responsabilité sociale des entreprises, prônant un modèle de gestion qui intègre les préoccupations sociales et environnementales au cœur de la stratégie d’entreprise. Sous sa direction, Michelin se distingue par son engagement en faveur de l’emploi et du développement durable, ce qui lui vaut une réputation de leader respecté dans l’industrie.
En janvier 2019, après le départ de Carlos Ghosn, Jean-Dominique Senard est nommé président du conseil d’administration de Renault, l’un des plus grands constructeurs automobiles européens. Son arrivée à la tête de Renault intervient à un moment crucial pour l’entreprise, marquée par des turbulences internes et des défis stratégiques liés à son partenariat avec Nissan et Mitsubishi.
En tant que président de Renault, Senard joue un rôle clé dans la stabilisation de l’entreprise et dans la réorganisation de l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi. Il travaille à renforcer la coopération entre les partenaires tout en mettant en œuvre des mesures de réduction des coûts et en réorientant la stratégie du groupe vers l’innovation, notamment dans les domaines des véhicules électriques et de la mobilité durable.