Un choix de formation guidé par la passion
Julie savait dès le lycée qu’elle voulait faire partie de ceux qui créent des films, des documentaires ou des clips. Après quelques recherches, elle s’est orientée vers un BTS métiers de l’audiovisuel, filière image.
J’ai toujours aimé filmer, cadrer, jouer avec la lumière. Ce BTS me permet de transformer cette passion en compétences solides.
Elle explique avoir longuement comparé les différentes écoles :
Je voulais un cadre professionnalisant, avec des profs issus du secteur. Ici, on apprend avec des gens qui ont bossé pour Netflix, Canal+, des clips d’artistes connus.
Des cours concrets et un rythme intense
Le quotidien de Julie est bien rempli.
Chaque semaine, on alterne entre théorie et pratique intensive. On apprend le cadrage, les mouvements de caméra, la gestion des lumières, mais aussi la post-production. C’est technique, mais tellement stimulant.
En parallèle, l’école propose des workshops encadrés par des pros. Julie se souvient d’un atelier dirigé par une cheffe opératrice ayant travaillé sur des séries à succès.
On a tourné une séquence de nuit avec peu de moyens, mais une vraie ambiance. J’ai appris plus en deux jours qu’en trois mois de lycée.
Les projets étudiants : un tremplin vers le monde pro
Julie participe régulièrement à des projets concrets, souvent en lien avec des festivals locaux ou des associations culturelles.
En deuxième année, on a réalisé un court-métrage de A à Z. J’étais directrice photo. On a fait la sélection au festival étudiant de Clermont, c’était fou !
Ces expériences permettent de construire un portfolio solide et d’apprendre à travailler en équipe.
Rien ne vaut la vraie production. Tu apprends la rigueur, la gestion du temps, et à garder ton calme quand une caméra tombe en panne à 10 minutes du tournage.
Une ambiance de promo hyper motivante
Pour Julie, la vie de promo est essentielle.
On est tous passionnés. On parle matos, on tourne les week-ends, on s’échange des plans et des astuces de montage. C’est une émulation permanente.
L’école organise aussi des masterclass régulières avec des réalisateurs, chef-op ou ingénieurs du son.
C’est impressionnant, mais surtout super motivant. Ces gens ont commencé comme nous, et ils sont venus partager leurs galères et leurs réussites.
Un stage décisif dans une boîte de production
En deuxième année, Julie a effectué un stage de deux mois dans une société de production à Paris.
J’étais assistante caméra sur un documentaire. J’ai tout vu, tout noté. J’ai découvert le stress du plateau, mais aussi l’adrénaline. C’est là que je me suis dit : ok, je veux faire ça toute ma vie.
Ce stage lui a permis de créer des liens précieux dans le milieu, mais aussi de gagner en confiance.
Au début, j’osais à peine parler. À la fin, je proposais des plans. C’était pas toujours retenu, mais j’ai compris que j’avais ma place.
Et après ? Des idées plein la tête
Julie est actuellement en train de terminer son mémoire de fin de formation. Elle envisage de poursuivre avec une spécialisation en direction de la photographie.
J’adore jouer avec la lumière, raconter une histoire en image.
Elle garde aussi en tête l’idée de monter un jour sa propre boîte.
Peut-être une petite structure de captation et de production, entre Lyon et Marseille. Il y a plein de projets qui n’attendent qu’un bon cadreur ou une cadreuse.
Un message pour les futurs étudiants
Julie conseille à ceux qui hésitent de se lancer :
Si tu vibres pour l’image, si tu filmes même avec ton téléphone, fonce. C’est un milieu exigeant, mais chaque journée est différente. Et surtout, tu rencontres des gens incroyables.
Elle conclut avec un sourire :
L’école ne fait pas tout. Mais elle te donne les bonnes bases, les bons contacts, et surtout, la confiance pour créer.
