Growth Hacker

Le growth hacker n’est pas un simple marketeur. C’est un stratège agile qui utilise la créativité, l’analyse de données et la technologie pour faire grandir rapidement une entreprise. Son objectif est simple : générer de la croissance, avec un minimum de ressources.
metier growth hacker

Sommaire

Les missions principales d’un growth hacker

Le travail d’un growth hacker est souvent résumé par l’acronyme AARRR, qui regroupe cinq grandes étapes du cycle utilisateur :

Acquisition

Le growth hacker met en place des techniques pour attirer de nouveaux utilisateurs. Cela peut passer par le référencement naturel (SEO), la publicité ciblée, les réseaux sociaux, l’emailing ou encore des contenus viraux.

Activation

Une fois les utilisateurs arrivés sur une plateforme, il faut leur faire vivre une expérience engageante pour qu’ils passent à l’action : créer un compte, tester un produit ou s’abonner à une newsletter par exemple.

Rétention

Le challenge suivant est de garder ces utilisateurs actifs. Pour cela, il faut comprendre leurs comportements, optimiser leur parcours et s’assurer qu’ils trouvent un intérêt constant à revenir.

Referral

Un bon growth hacker sait comment transformer ses utilisateurs en ambassadeurs. Il peut mettre en place des programmes de parrainage, des systèmes de partage ou des bonus communautaires.

Revenu

Enfin, il travaille sur la monétisation des produits ou services. Cela passe par des tunnels de conversion efficaces, des offres bien ciblées et une stratégie de pricing intelligente.

Les compétences indispensables

Un growth hacker est polyvalent et possède un éventail de compétences très large :

  • Maîtrise du SEO et du référencement payant (SEA)
  • Connaissance des langages web comme HTML, CSS, JavaScript ou Python
  • Capacité à utiliser des outils d’analyse de données (Google Analytics, Mixpanel, Hotjar…)
  • Compétences en copywriting et en storytelling
  • Connaissance des techniques d’automatisation (scraping, bots, Zapier…)
  • Curiosité, capacité à tester, échouer, pivoter
  • Vision produit pour comprendre ce que veut l’utilisateur

Le profil idéal

Pas besoin d’avoir un diplôme précis pour devenir growth hacker, mais certaines qualités sont incontournables :

  • Créativité pour imaginer des approches inédites
  • Esprit analytique pour interpréter les données
  • Fibre technique pour coder ou automatiser certaines tâches
  • Culture web et connaissance des tendances digitales
  • Résilience face à l’échec et aux tests non concluants

Le salaire d’un growth hacker

Les salaires varient selon l’expérience et la structure :

  • Junior : autour de 35 000 € brut par an
  • Confirmé : entre 45 000 € et 55 000 €
  • Expert : jusqu’à 65 000 €, voire plus en startup ou scale-up

Les environnements de travail

Un growth hacker peut exercer dans :

  • des startups en phase de croissance
  • des agences digitales spécialisées en acquisition
  • des entreprises tech souhaitant développer rapidement leur audience

Il peut aussi se lancer en freelance ou monter sa propre structure pour accompagner des clients à court terme.

Les perspectives d’évolution

Avec l’expérience, un growth hacker peut viser des postes plus stratégiques :

  • Head of growth
  • Responsable acquisition
  • Consultant en stratégie digitale
  • Chief marketing officer (CMO)

Les différences avec un marketeur classique

Ce qui distingue vraiment le growth hacker, c’est sa vision court terme et ROIste. Là où un marketeur travaille sur des campagnes planifiées sur l’année, le growth hacker agit vite, teste beaucoup, mesure et recommence.

Il ne cherche pas seulement à vendre, mais à détecter les leviers de croissance les plus efficaces et à les exploiter au maximum.

Les outils les plus utilisés

  • Google Analytics, Matomo, Hotjar pour la data
  • Ahrefs, SEMrush pour le SEO
  • Zapier, Phantombuster pour l’automatisation
  • Notion, Trello pour le suivi de projet
  • Sendinblue, Mailchimp pour l’email marketing

Comment se former au growth hacking

Il n’existe pas de diplôme unique. Les formations les plus adaptées combinent :

  • marketing digital
  • analyse de données
  • programmation web
  • référencement SEO/SEA
  • gestion de projet agile

Certains préfèrent se former en autodidacte via des tutoriels, des MOOCs ou des bootcamps. Ce qui compte, c’est de pratiquer, expérimenter et rester à jour sur les outils.

Un métier taillé pour les profils audacieux

Devenir growth hacker, c’est choisir un métier exigeant, mais passionnant. Si tu as l’envie de tester, apprendre en continu et repousser les limites du marketing traditionnel, ce job est fait pour toi.

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