Dans le domaine de la médecine, une révolution est en marche, émergeant des laboratoires de la start-up japonaise Toregem Biopharma. C’est une avancée sans précédent : la mise au point du tout premier médicament capable de stimuler la croissance des dents. Cette annonce bouleverse les attentes et les espoirs, ouvrant la voie à un horizon médical totalement inédit.
L’histoire commence avec la découverte remarquable de souris affichant des dents surnuméraires en 2007. Cette singularité met en lumière la déficience génétique du gène USAG-1, responsable de l’arrêt prématuré du développement dentaire.
Toregem Biopharma s’est donc lancé dans la conception d’un composé novateur, renfermant un anticorps capable d’inhiber temporairement l’action du gène USAG-1, stimulant ainsi la formation de nouvelles dents. Une perspective révolutionnaire qui ouvre des portes insoupçonnées dans le domaine de l’odontologie.
Après des années de recherches fructueuses, la start-up japonaise s’apprête à franchir une étape cruciale : les essais cliniques sur des êtres humains. Forte de ses succès sur des modèles animaux, la société s’engage à déployer son médicament révolutionnaire pour les patients souffrant d’anodontie congénitale, une condition rare touchant environ 0,1 % de la population mondiale. Ces individus, qui naissent sans certaines ou toutes leurs dents, se voient souvent contraints aux implants ou aux prothèses dentaires. Mais désormais, une lueur d’espoir se dessine à l’horizon : un traitement qui non seulement remplace, mais régénère les dents perdues.
La présidente de Toregem Biopharma, Honoka Kiso, porte en elle une motivation personnelle profonde. Ayant elle-même perdu deux dents à cause d’une maladie osseuse mandibulaire durant son adolescence, elle comprend intimement les défis et les souffrances des patients privés de leurs sourires. Son engagement envers cette cause est une force motrice derrière l’innovation de l’entreprise, alimentant son désir de changer le cours de la médecine dentaire.
Si les essais cliniques sur les sujets humains s’avèrent concluants, ce médicament pourrait révolutionner la manière dont nous percevons et traitons la perte dentaire. Plus seulement une question de restauration, mais de régénération, offrant aux individus la possibilité de conserver leurs propres dents tout au long de leur vie. Une perspective qui éclipse les limitations actuelles des prothèses et des implants, ouvrant la voie à un avenir où la peur de la perte dentaire cède le pas à l’espoir de régénération.
Si les choses se déroulent comme prévu, la start up va passer aux études de phase 2 en 2025, où l’efficacité du traitement sera évaluée. Celui-ci sera alors administré à des patients âgés de 2 à 7 ans atteints d’anodontie congénitale.