Un crime d’une extrême violence
D’après les conclusions des médecins légistes, Louise a été frappée à plusieurs reprises avec un objet tranchant, probablement un couteau. Quatre blessures ont été relevées sur le torse et quatre autres au niveau du cou, indiquant un acharnement violent. Aucune trace de violences sexuelles n’a été relevée, mais les circonstances de ce meurtre restent floues.
Les autorités ont requalifié l’enquête initialement ouverte pour « disparition inquiétante » en meurtre sur mineur de moins de 15 ans. Les investigations ont été confiées à la division de la criminalité organisée et spécialisée (DCOS) de Versailles, en collaboration avec la Direction nationale de la police judiciaire.
Louise avait quitté son collège André-Maurois aux alentours de 15 heures. Ne la voyant pas rentrer, ses parents ont rapidement donné l’alerte. Un chien pisteur a suivi sa trace jusqu’au bois des Templiers, situé à proximité de son domicile. Les recherches se sont intensifiées dans la soirée, mobilisant plus de 120 policiers, des équipes cynophiles et des drones. C’est grâce à l’un d’eux que son corps a finalement été repéré, dissimulé à l’écart du chemin principal.
Les enquêteurs analysent les images de vidéosurveillance captées sur le trajet de Louise. Un homme a été repéré suivant la jeune fille peu avant sa disparition, mais son identité reste inconnue.
Deux personnes, un jeune homme de 22 ans et sa compagne de 20 ans, ont été interpellées puis placées en garde à vue. Cependant, après vérification de leur alibi et une fouille de leur domicile, ils ont été relâchés, faute de preuves.
Si le corps de Louise a été retrouvé, l’arme du crime reste introuvable. Les policiers ont mené des fouilles minutieuses dans le bois des Templiers tout au long du week-end, avec l’aide de drones et d’équipes cynophiles, mais sans succès.
L’assassinat de Louise a semé l’effroi parmi les habitants et les camarades de la collégienne. Lundi matin, un important dispositif de sécurité a été mis en place aux abords des écoles et collèges d’Épinay-sur-Orge et Longjumeau afin de rassurer parents et élèves.
Dans l’établissement de Louise, un dispositif d’écoute psychologique a été mis en place pour accompagner les collégiens sous le choc. Les enseignants et les équipes pédagogiques sont mobilisés pour soutenir les élèves face à ce drame.
Les forces de l’ordre poursuivent leurs investigations pour identifier le ou les responsables de ce crime. L’analyse des téléphones portables ayant borné près du bois au moment du drame pourrait offrir de nouvelles pistes.
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