3h50 passées en ligne chaque jour par les jeunes
Les jeunes passent de plus en plus de temps sur internet, augmentant ainsi leur exposition à divers types de cyber-violence. Selon une étude Médiamétrie, 84,7% des 15-24 ans se connectent quotidiennement, avec une moyenne de 3h50 passées en ligne chaque jour. Parmi ce temps, 58% est dédié aux réseaux sociaux, des plateformes où le cyberharcèlement est le plus répandu.
60% des jeunes confrontés à une situation de cyberharcèlement
Le cyberharcèlement n’épargne personne et touche une majorité des jeunes adultes. D’après l’association e-Enfance/3018, 60% des 18-25 ans ont déjà été confrontés à une forme de cyberharcèlement. Que ce soit par des messages insultants, du chantage ou le partage non consenti de photos, ces agressions en ligne ont des conséquences réelles sur la santé mentale des victimes.
Jusqu’à 2 ans de prison pour les cyberharceleurs
Le cyberharcèlement est reconnu comme un délit depuis 2014 et peut être puni de 2 ans de prison et 30 000 euros d’amende. Cette sanction peut même aller jusqu’à 3 ans de prison et 45 000 euros d’amende en cas de circonstances aggravantes. Toutefois, malgré la loi, de nombreux auteurs restent impunis en raison du caractère anonyme des plateformes numériques.
64% des jeunes estiment prendre des risques en ligne
Malgré les campagnes de sensibilisation, une majorité des jeunes adultes reconnaissent qu’ils ne sont pas totalement préparés face aux dangers du cyberharcèlement. Selon e-Enfance/3018, 64% des jeunes estiment prendre des risques lorsqu’ils naviguent sur internet, souvent par manque d’information sur les bonnes pratiques de protection de leurs données et de gestion des conflits en ligne.
49% des victimes de cyberharcèlement ont pensé au suicide
Les conséquences du cyberharcèlement peuvent être dévastatrices. Près de 49% des victimes ont déjà pensé au suicide, selon les données recueillies par e-Enfance/3018. Les troubles du sommeil, l’anxiété et la perte de confiance en soi sont autant de symptômes récurrents chez les jeunes victimes de ces agressions en ligne.
Le combat contre le cyberharcèlement passe par une meilleure sensibilisation des jeunes, un renforcement des lois, ainsi qu’un accompagnement psychologique des victimes. Il est essentiel que chacun puisse naviguer sur internet en toute sécurité et dans le respect de tous.
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