Les investigations ont révélé qu’Owen L. aurait tenté d’agir de manière similaire quelques jours avant le meurtre. Le 4 février, une autre collégienne de 12 ans aurait été abordée dans le même secteur par le suspect, qui lui aurait demandé de l’aider à retrouver un téléphone prétendument perdu dans la forêt. Cette fois-ci, la jeune fille a refusé de le suivre, évitant potentiellement un sort tragique. Cette nouvelle révélation soulève des interrogations sur les véritables intentions du suspect et sur le caractère prémédité de son passage à l’acte.
Lors de son audition, Owen L. a déclaré qu’il voulait simplement « racketter » une personne pour se calmer après une dispute en ligne. Pourtant, la similitude entre la tentative du 4 février et l’agression du 7 février laisse planer le doute sur ses réelles intentions. L’enquête devra déterminer si cet acte était le résultat d’un accès de colère ou s’il s’inscrivait dans un schéma plus inquiétant, avec une planification en amont. La question de la préméditation est désormais au cœur des analyses des enquêteurs.
Décrit comme nerveux et sujet à des accès de violence, Owen L. est connu des forces de l’ordre pour des délits mineurs. Sa sœur a témoigné contre lui, évoquant un comportement instable et agressif. Joueur compulsif de jeux vidéo, il aurait quitté son domicile dans un état de rage après une altercation virtuelle. Son entourage, bien que conscient de ses comportements excessifs, n’avait jamais imaginé qu’il puisse passer à un acte aussi dramatique.
Acculé par les preuves, notamment la présence de son ADN sur la victime, Owen L. a fini par reconnaître son implication dans la mort de Louise. Il a expliqué avoir paniqué en entendant la jeune fille crier et l’avoir alors attaquée à plusieurs reprises. Présenté à un juge, il risque une mise en examen pour meurtre sur mineur de moins de 15 ans, tandis que sa petite amie pourrait être poursuivie pour non-dénonciation de crime. Le parquet a requis son placement en détention provisoire.
L’enquête se poursuit pour établir l’ensemble des faits et comprendre les véritables motivations derrière cet acte de violence extrême.
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