Une aide qui arrive au bon moment
Le confinement ayant ralentit les recrutements les entreprises recherchent aujourd’hui des jeunes diplômés capables de répondre rapidement aux contraintes liées au marché du travail.
Pour pallier l’écart qui existe entre le niveau scolaire et le niveau exigé en entreprise, certains ont opté pour l’alternance. Grâce à l’alternance, les étudiants se familiarisent de façon progressive avec le monde de l’entreprise, et se professionnalisent année après année, avant même l’obtention de leur diplôme.
L’alternance étant une véritable opportunité pour les étudiants et entreprises, le gouvernement à décidé de donner un coup de pouce en proposant une prime à l’embauche d’apprentis afin de relancer l’activité.
Une prime de 8000 euros
“Les entreprises qui recruteront un apprenti du 1er juillet 2020 au 28 février 2021 bénéficieront d’une aide élargie à l’embauche de 8 000 € pour les majeurs entre 18 et 30 ans et 5 000 € euros pour les mineurs de moins de 18 ans”, a annoncé Muriel Pénicaud, ministre du Travail, le 4 juin dernier.
Cette offre exceptionnelle limitée dans le temps est la mesure phare du plan de relance de l’apprentissage et a pour objectif d’inciter les entreprises à continuer de former des jeunes en apprentissage alors qu’elles traversent une période post-confinement difficile.
“Les jeunes ont compris l’intérêt de l’apprentissage et les demandes de contrats s’intensifient“, a aussi souligné Muriel Pénicaud qui veut mobiliser rapidement tous les acteurs de l’apprentissage pour satisfaire les demandes des jeunes et les aider à décrocher un contrat en apprentissage au plus vite.
Une aide accessible aussi aux grandes entreprises
Avant l’annonce du gouvernement, l’aide à l’embauche d’apprentis était dédiée exclusivement aux PME de moins de 250 salariés et pour préparer seulement des diplômes de niveau inférieur ou égal au Bac (CAP, BEP, Bac professionnel). Aujourd’hui, pour redynamiser l’activité, le dispositif s’est élargi à toutes les entreprises et pour des diplômes allant jusqu’au niveau master.
En 2019, près de 40% des 485 000 jeunes en apprentissage préparaient en effet un diplôme de l’enseignement supérieur et les entreprises qui les accueillaient ne bénéficiaient pas d’aide à l’embauche. Désormais ces entreprises pourront aussi obtenir une prime à l’alternance mais à condition de compter 5% d’alternants parmi leurs effectifs.