Aqababe visé par des plaintes pour escroquerie

Aniss Zitouni, plus connu sous le pseudonyme Aqababe, fait de nouveau parler de lui, mais cette fois, ce ne sont pas ses scoops ou révélations sur les influenceurs qui attirent l’attention, mais des accusations bien plus sérieuses. L’influenceur, qui s’est forgé une notoriété en publiant des contenus privés sur des personnalités issues de la télé-réalité, est désormais visé par plusieurs plaintes pour escroquerie, abus de confiance et pratiques commerciales trompeuses.
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Le Collectif AVI (Aide aux Victimes d’Influenceurs), représenté par l’avocat Raphaël Molina, accompagne les plaignants dans leur démarche. Ce collectif, déjà engagé dans d’autres dossiers similaires, affirme disposer de plusieurs témoignages, y compris d’individus qui ont préféré ne pas porter plainte formellement mais qui décrivent des faits similaires.

Des promesses non tenues et des prestations payantes

Les personnes qui ont décidé de porter l’affaire devant la justice affirment avoir été arnaquées après avoir payé pour des services qui n’auraient jamais été réalisés. Selon elles, Aqababe aurait proposé des prestations – comme de la promotion personnalisée ou des interventions ciblées sur ses réseaux – contre rémunération. Sauf qu’après avoir encaissé les sommes, le service promis n’aurait pas été rendu, ou seulement de manière incomplète.

Certains évoquent également des tentatives de manipulation ou d’intimidation une fois qu’ils ont commencé à poser des questions ou à demander des remboursements. Le climat autour de ces échanges aurait rapidement viré à la tension, poussant plusieurs victimes à se regrouper et à saisir la justice.

Une image déjà ternie par des pratiques polémiques

Aqababe n’en est pas à son premier bad buzz. Depuis ses débuts, il s’est illustré par des méthodes particulièrement agressives : diffusion de contenus volés, publication de “nudes” sans consentement, menaces, et plus récemment, dénonciations en ligne de figures publiques. Dans une interview accordée à Sam Zirah, il avait lui-même reconnu avoir débuté en postant une photo intime de la star Astrid Nelsia, sans son accord, tout en revendiquant la portée médiatique que cela lui avait offerte.

À ses débuts, certains le voyaient comme un justicier 2.0, dénonçant les magouilles et les hypocrisies du milieu de la télé-réalité. Mais avec le temps, sa posture s’est de plus en plus apparentée à celle d’un harceleur numérique, jouant avec les limites du légal pour gagner en notoriété.

Des conséquences judiciaires à venir ?

Avec cinq plaintes déposées au tribunal judiciaire de Paris, la situation pourrait bien se compliquer sérieusement pour le blogueur. L’accumulation des faits rapportés, combinée à son passif déjà sulfureux, place les autorités dans une position délicate : faut-il continuer à tolérer ces pratiques au nom de la liberté d’expression en ligne, ou sanctionner une forme de cyber-escroquerie déguisée en activité d’influenceur ?

Les victimes présumées espèrent que la justice tranchera en leur faveur et mettra un coup d’arrêt à ce qu’elles décrivent comme un système organisé. Quant à Aqababe, il n’a pour l’instant pas publiquement réagi à ces accusations, mais ses réseaux, habituellement très actifs, sont étonnamment silencieux ces derniers jours.

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