Les témoignages recueillis décrivent un climat toxique dans les coulisses de ses spectacles. Certaines victimes évoquent des comportements inappropriés répétés, des gestes déplacés et une sexualisation excessive de l’environnement professionnel.
Plusieurs femmes racontent avoir subi des agressions dans des contextes variés, que ce soit en pleine répétition ou en coulisse. Une victime affirme :
Entre deux représentations, il m’a plaquée contre un mur, a mis sa main sur mon sexe et tenté de m’enlever la culotte.
Certaines parlent aussi de tentatives de manipulation psychologique et de menaces professionnelles. Après avoir repoussé ses avances, l’une d’elles déclare avoir été victime de campagnes de dénigrement orchestrées par Alil Vardar lui-même.
Face à ces révélations, Alil Vardar réfute catégoriquement les faits qui lui sont reprochés. Dans une déclaration publique, il affirme :
Quand on commet une agression sexuelle, il y a des lois. Si cette femme a vécu ça et qu’elle n’est pas allée à la police, c’est soit une idiote, soit une menteuse.
Il se défend également sur son comportement en répétition, soulignant son exigence professionnelle mais niant tout abus ou harcèlement :
Si j’étais un tyran, pourquoi tant de gens continueraient à travailler avec moi ?
Certaines personnalités ayant travaillé avec lui, comme Nathalie Marquay-Pernaut, évoquent une relation professionnelle respectueuse. L’ancienne Miss France affirme :
Avec moi, tout s’est toujours très bien passé. Il ne s’est jamais permis le moindre geste déplacé.
Cependant, d’autres voix s’élèvent pour dénoncer des comportements jugés déplacés, même si tout le monde n’a pas vécu les mêmes expériences auprès du comédien.
À l’heure actuelle, aucune procédure judiciaire officielle n’a été confirmée. Toutefois, ces témoignages posent de vraies questions sur la culture du silence dans le monde du spectacle et sur les dérives possibles derrière les projecteurs.
La libération de la parole dans le monde du théâtre et de la comédie invite désormais à plus de vigilance. Les comportements toxiques longtemps minimisés ou ignorés sont de plus en plus dénoncés, obligeant les structures culturelles à revoir leurs pratiques internes pour mieux protéger les artistes et techniciens.
