Le sujet d’économie-gestion au Bac pro 2025

BAC pro 2025 éco gestion
Le mardi 13 mai 2025, les élèves de terminale professionnelle ont planché sur l’épreuve d’économie-gestion. D’une durée de deux heures, cette épreuve est dotée d’un coefficient 1 dans la moyenne finale. Elle joue un rôle essentiel dans l’évaluation des connaissances économiques et du fonctionnement des entreprises.

Une épreuve en deux parties bien distinctes

Le sujet d’économie-gestion de cette session se divise en deux sections :
  • Une première partie basée sur une situation concrète d’entreprise, avec un ensemble de questions nécessitant des réponses précises.
  • Une seconde partie dans laquelle l’élève choisit entre deux sujets à développer de façon argumentée.

Le contexte : la reprise de Vitelec par ses salariés

La première partie mettait les candidats dans la peau d’un salarié de Vitelec, une entreprise spécialisée dans la fabrication de vélos électriques. Le propriétaire souhaitant céder son activité, plusieurs employés s’interrogent sur l’idée de reprendre la société en créant une SCOP (Société Coopérative et Participative). Les élèves devaient analyser la pertinence de se lancer sur le marché du vélo-cargo, dont la demande est en forte croissance. Ils devaient aussi identifier les risques, en particulier ceux liés à la hausse du prix des matières premières et à l’énergie. Cette réflexion devait aboutir à des choix de gestion concrets : fixer un prix de vente, étudier la valeur ajoutée de l’entreprise, et envisager des dispositifs pour maintenir le pouvoir d’achat des salariés.

Exemples de questions posées

  • Quels sont les indicateurs économiques concernant le marché du vélo-cargo ?
  • Quels coûts faut-il anticiper pour la production ?
  • Comment améliorer la santé financière de la SCOP ?
  • Quelle influence a une prime sur le revenu disponible d’un salarié ?

Deux sujets au choix pour la rédaction argumentée

sujet A : la responsabilité sociale d’entreprise (RSE)

Ce sujet abordait les effets d’une politique de RSE sur le bien-être des salariés. Les élèves devaient identifier les avantages d’une telle démarche (ex. : meilleure ambiance de travail, sentiment d’appartenance, motivation), puis en développer deux dans un argumentaire structuré. L’idée était de montrer que la RSE ne se limite pas à une image de marque, mais peut aussi améliorer la performance humaine dans l’entreprise.

sujet B : la frontière entre vie privée et professionnelle

L’autre proposition traitait d’un sujet de société : le décloisonnement numérique. L’enjeu était de réfléchir à des comportements permettant de séparer les sphères personnelle et professionnelle (désactiver les notifications en dehors des horaires, éviter les échanges pro sur les réseaux privés, etc.). Les élèves devaient ensuite présenter deux de ces comportements et expliquer en quoi ils répondaient à des enjeux concrets comme la santé mentale ou la productivité.

Des compétences transversales mobilisées

Cette épreuve ne se limite pas à la restitution de définitions. Elle exige de savoir lire un document, de croiser les informations, et de les mobiliser pour construire une réponse claire et argumentée. Les correcteurs attendent des réponses précises, une compréhension du vocabulaire économique, et surtout une capacité à faire des liens entre les connaissances scolaires et une situation réelle. Le choix du marché du vélo-cargo ou encore les préoccupations autour de la RSE et du numérique montrent que les sujets du bac pro sont en phase avec les enjeux du monde professionnel actuel. Cela permet aux élèves de mieux se projeter dans leur futur métier tout en prenant du recul sur leur rôle dans l’entreprise.

Actualités

A la recherche d'un établissement ?

Laissez-vous séduire par notre sélection des meilleures écoles près de chez vous !

Les formations à la une

Abonne toi à la Newsletter

Acquisition > Newsletter : Sidebar