La statue d’Emmanuel Macron volée au musée Grévin

Un vol pour le moins insolite a agité le musée Grévin ce lundi matin à Paris. La statue de cire représentant Emmanuel Macron a disparu, subtilisée en plein jour par des personnes déguisées en personnel du musée. Derrière cette action étonnante, un message revendiqué par Greenpeace. Retour sur cette opération aussi audacieuse que symbolique.
Macron Grévin

Un vol planifié dans les moindres détails

Ce lundi 2 juin, trois personnes — deux femmes et un homme — se sont introduites dans le musée en se faisant passer pour de simples touristes. Rapidement, elles se sont changées pour adopter des tenues ressemblant à celles des employés du musée. Un stratagème efficace, puisqu’elles ont réussi à s’approcher de la statue de cire du président sans éveiller les soupçons.

La statue, estimée à 40 000 euros, n’était pas scellée. Les voleurs l’ont recouverte d’une couverture et sont repartis tranquillement par une issue de secours. Une sortie digne d’un film, réalisée en plein cœur du 9e arrondissement parisien.

Greenpeace revendique l’opération

Peu après le vol, le musée a reçu un appel inattendu : un militant affirmant représenter Greenpeace a revendiqué l’action. L’organisation, connue pour ses prises de position fortes, n’a pas encore publié de communiqué officiel, mais semble vouloir dénoncer l’inaction climatique du gouvernement en utilisant cette mise en scène.

Le choix de s’en prendre à la statue de Macron n’est pas anodin. Le président incarne aux yeux de certains militants une politique jugée trop timide face à l’urgence environnementale. En retirant sa représentation du musée, les activistes semblent vouloir marquer un tournant symbolique : l’urgence écologique mérite, selon eux, des actions visibles et dérangeantes.

Le musée Grévin, sous le choc

La direction du musée a aussitôt prévenu les forces de l’ordre. Une enquête est en cours pour identifier formellement les auteurs de l’acte, même si les caméras de surveillance auraient déjà fourni des images utiles. Le musée, habitué aux visites tranquilles, ne s’attendait pas à être la scène d’un vol revendicatif.

Un rappel que l’art et la politique se croisent parfois

Cette affaire relance le débat sur les formes de protestation modernes. Les statues de cire sont censées figer des figures publiques dans le temps. Mais ici, c’est bien l’inverse : le mouvement militant s’est emparé de l’immobile pour faire passer un message. Et il ne laisse personne indifférent.

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