Macron convoque un Conseil de défense sur l’Iran après son retour du G7

Face à l’escalade militaire entre l’Iran et Israël, Emmanuel Macron a décidé de réunir un nouveau Conseil de défense. De retour du G7 au Canada, le président français souhaite faire le point sur la sécurité des ressortissants, les bases militaires françaises dans la région, et les possibilités d’intervention diplomatique. La situation au Moyen-Orient devient un enjeu direct pour la France, et l’exécutif veut ajuster sa réponse.
Macron conseil de défense

Une réunion stratégique pour la sécurité française

Le Conseil de défense, prévu à l’Élysée, marque la deuxième réunion en moins d’une semaine consacrée au conflit Iran-Israël. L’objectif affiché est clair : protéger les intérêts français au Moyen-Orient. Emmanuel Macron souhaite évaluer l’évolution de la menace, notamment en ce qui concerne les bases militaires françaises implantées dans la région, ainsi que les milliers de citoyens français présents sur place.

Le président a déclaré vouloir anticiper toute situation d’urgence. La France redoute un embrasement régional qui pourrait affecter non seulement les civils sur place, mais aussi les relations diplomatiques de Paris avec ses alliés et ses adversaires.

Un contexte explosif entre Téhéran et Tel-Aviv

Depuis plusieurs jours, les tensions militaires sont à leur comble entre l’État hébreu et la République islamique. Des échanges de tirs ont eu lieu, et plusieurs bases stratégiques ont été ciblées. Cette escalade inquiète les chancelleries européennes, qui appellent à la retenue.

Emmanuel Macron, présent au sommet du G7 à Kananaskis, a profité de son intervention devant la presse pour rappeler sa position : aucune tentative de renversement du régime iranien ne doit être soutenue, sous peine de plonger la région dans un « chaos généralisé ».

Trump, provocateur ou médiateur ?

En parallèle, l’ancien président américain Donald Trump a relancé la tension en affirmant que les États-Unis « savaient exactement où se trouvait » le guide suprême iranien Ali Khamenei. Il a cependant ajouté qu’il ne comptait pas « le tuer pour le moment ». Ces déclarations ont été perçues comme une provocation grave dans un contexte déjà instable.

Interrogé sur ces propos, Emmanuel Macron a répliqué avec sobriété. Il a qualifié la sortie de Trump de simple « péripétie » et a préféré insister sur la nécessité d’une reprise des discussions diplomatiques. Selon lui, les États-Unis restent indispensables à toute tentative de désescalade, malgré les tensions verbales.

Vers une réponse diplomatique de la France

Lors du Conseil, il sera aussi question d’initiatives humanitaires et de coopération multilatérale. Paris envisage d’intensifier ses échanges avec les pays voisins de l’Iran et d’Israël afin de stabiliser la zone. L’Élysée n’écarte pas la possibilité d’un rôle plus actif de la France dans les négociations de cessez-le-feu.

Pour l’heure, l’exécutif avance avec prudence. Emmanuel Macron a souligné que la priorité restait la sécurité des Français dans une région sous haute tension. Le Conseil de défense permettra d’analyser les scénarios à venir, tout en maintenant le dialogue avec les puissances régionales et internationales.

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