Des frappes ciblées en Iran : le point de départ
Vendredi 13 juin 2025, Israël a lancé une attaque de grande envergure sur plusieurs sites en Iran, ciblant des infrastructures nucléaires à Natanz, mais aussi des bases militaires à Tabriz, Lorestan, Hamedan et Kermanshah. L’objectif revendiqué : neutraliser les capacités de production d’armes nucléaires iraniennes.
Ces frappes ont entraîné la mort de plusieurs scientifiques du programme nucléaire iranien ainsi que de hauts gradés militaires. L’Iran a immédiatement dénoncé une violation de sa souveraineté et promis une riposte rapide.
Réponse immédiate de l’Iran
Dans la nuit du vendredi au samedi, plus de 150 missiles balistiques ont été tirés depuis l’Iran en direction du territoire israélien. L’armée israélienne a rapporté sept soldats blessés et des dégâts dans plusieurs infrastructures militaires situées dans le centre du pays, notamment autour de Tel-Aviv.
Selon les déclarations officielles, les missiles visaient spécifiquement des sites militaires, mais des victimes civiles sont également à déplorer. Les systèmes de défense israéliens ont intercepté une partie des tirs, mais l’impact reste lourd.
Israël annonce une poursuite des opérations
Après cette riposte, les autorités israéliennes ont annoncé la poursuite des frappes. De nouvelles cibles à Téhéran ont été identifiées. L’armée de l’air israélienne est mobilisée et les avions sont prêts à intervenir à tout moment. Les mots du ministre de la Défense sont sans équivoque :
Téhéran brûlera si les attaques continuent
Parmi les victimes, on retrouve plusieurs figures clés : le général Hossein Salami, commandant des gardiens de la révolution, ainsi que le chef d’état-major Mohammad Bagheri. Leur disparition marque un tournant dans l’équilibre militaire iranien.
Le guide suprême iranien, Ali Khamenei, a promis que la vengeance sera à la hauteur du coup reçu. L’Iran mobilise actuellement ses forces sur plusieurs fronts, pendant que son espace aérien reste fermé à tous les vols commerciaux.
Réactions internationales
Des appels à la désescalade
Le chef de la diplomatie britannique, David Lammy, a exprimé sa « vive inquiétude » et a demandé une désescalade immédiate. Le pape Léon XIV a lui aussi pris la parole, appelant les deux pays à la responsabilité et à la raison, évoquant la nécessité d’un dialogue pour construire un avenir sans guerre nucléaire.
La France en alerte
En réponse aux tensions, le gouvernement français a renforcé la sécurité autour des lieux sensibles : ambassades, écoles, lieux de culte, centres culturels. Le dispositif Sentinelle a été élargi, et les préfets ont reçu l’ordre de surveiller les potentielles menaces sur le territoire.
Le président Emmanuel Macron a aussi demandé à éviter tout déplacement vers la région. Des mesures sont en place pour assurer la sécurité des ressortissants français dans le Moyen-Orient.
Le risque d’un embrasement régional
Au-delà des deux pays impliqués, ce conflit fait planer une menace sur l’ensemble de la région. Le Liban, la Jordanie et la Syrie, dont les espaces aériens avaient été temporairement fermés, surveillent de près l’évolution de la situation. Des missiles ont même été interceptés dans l’espace aérien jordanien.
La guerre pourrait rapidement s’étendre si d’autres acteurs régionaux décidaient d’entrer dans le jeu. L’Arabie saoudite, le Qatar et la Turquie se tiennent en retrait, mais appellent à la retenue.
Quelles conséquences pour le monde ?
Cette confrontation directe entre deux puissances militaires bouleverse l’équilibre au Moyen-Orient. Elle relance les débats sur la prolifération nucléaire, la légitimité des frappes préventives, mais aussi sur l’impuissance des institutions internationales à réguler ces crises.
Les pourparlers entre l’Iran et les États-Unis autour du programme nucléaire sont désormais à l’arrêt. Le ministre iranien des affaires étrangères a déclaré que les conditions actuelles rendaient tout échange impossible.
Les deux camps diffusent des messages forts à l’attention de leurs citoyens et du reste du monde. Tandis que l’Iran affiche sa résilience, Israël insiste sur la nécessité de protéger sa population à tout prix. Chacun veut contrôler le récit, mais la réalité sur le terrain est dramatique.
🚨De nouveaux missiles balistiques sont lancés simultanément depuis plusieurs endroits en Iran vers Israël. pic.twitter.com/wcbCUaAp8o
— 75 Secondes 🗞️ (@75secondes) June 13, 2025