4 films cultes qui ont recyclé les horreurs de Ed Gein

Avant la série Netflix Monstre : L’histoire d’Ed Gein, plusieurs réalisateurs ont déjà transformé les crimes du « Boucher de Plainfield » en chefs-d’œuvre d’horreur. Des années 60 à aujourd’hui, voici comment ses actes ont façonné certains des personnages les plus effrayants du cinéma.
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Un tueur réel devenu icône du cinéma d’horreur

Dans l’Amérique des années 1950, Ed Gein choque le pays entier. Derrière ses airs d’homme tranquille du Wisconsin se cache un tueur et profanateur de tombes obsédé par sa mère. Après avoir assassiné plusieurs femmes, il utilise leurs corps pour fabriquer des objets macabres : abat-jour en peau humaine, ceinture de tétons, et même un costume complet de femme. Ses crimes inspireront des décennies de fiction et deviendront la matière première de certains classiques du cinéma d’horreur.

Psychose (1960) – Alfred Hitchcock

Le légendaire Alfred Hitchcock s’inspire directement du parcours d’Ed Gein pour créer Norman Bates, le gérant du motel le plus célèbre du cinéma. Dans Psychose, Bates vit dans l’ombre d’une mère autoritaire et morte depuis longtemps, une relation malsaine qui rappelle celle de Gein avec sa propre mère. Le film, tiré du roman de Robert Bloch, a bouleversé le cinéma d’horreur et reste une référence absolue du genre.

« Norman Bates, c’est Ed Gein passé à travers le prisme du génie d’Hitchcock. »

Massacre à la tronçonneuse (1974) – Tobe Hooper

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Le tueur masqué Leatherface est l’un des héritiers les plus directs d’Ed Gein. Comme lui, il porte des masques faits de peau humaine et vit isolé dans une maison remplie d’objets morbides. Le réalisateur Tobe Hooper et le scénariste Kim Henkel ont avoué s’être inspirés du Boucher de Plainfield pour créer cette atmosphère suffocante. Ce film, tourné avec un budget minime, deviendra un monument de la culture horrifique et influencera toute une génération de cinéastes.

Le Silence des agneaux (1991) – Jonathan Demme

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Dans le chef-d’œuvre de Jonathan Demme, le personnage de Buffalo Bill doit beaucoup à Ed Gein. Ce tueur fictif enlève des femmes et fabrique un costume avec leur peau. Une référence glaçante au fétichisme morbide de Gein. Contrairement à Hannibal Lecter, figure du génie cannibale, Buffalo Bill est inspiré de pulsions bien réelles, mêlant obsession, solitude et folie.

Deranged (1974) – Alan Ormsby et Jeff Gillen

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Sorti la même année que Massacre à la tronçonneuse, Deranged adapte presque fidèlement la vie d’Ed Gein. Le film suit Ezra Cobb, un homme solitaire vivant avec le souvenir de sa mère ultra-religieuse. Après sa mort, il se met à profaner des tombes et à tuer pour satisfaire ses fantasmes. Peu connu du grand public, le film se distingue par son réalisme glaçant et son approche quasi documentaire.

Une influence durable sur la culture pop

Plus de soixante ans après ses crimes, Ed Gein reste une figure incontournable du cinéma d’horreur. Son histoire a inspiré d’innombrables films, séries et personnages, du Silence des agneaux à la série Monstre de Netflix. Ce mélange de réel et de fiction fascine toujours autant : comment un homme si banal a-t-il pu nourrir les pires cauchemars d’Hollywood ? Une chose est sûre, son ombre continue de hanter les écrans.

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