Une scène de crime découverte par le père de la victime
Le drame s’est noué dans l’intimité de la buanderie familiale à Binningen, près de Bâle. Ce qui devait être un foyer paisible pour Kristina, coach de mannequinat, et son mari Thomas, 43 ans, s’est transformé en chambre des horreurs. C’est le père de la jeune femme qui a fait la macabre découverte. En apercevant des mèches de cheveux blonds dépasser d’un sac poubelle noir, il a compris que l’irréparable avait été commis.
Les forces de l’ordre ont arrêté Thomas le lendemain. Si ce père de deux enfants a d’abord tenté de faire croire qu’il avait découvert le corps déjà mutilé, il a fini par avouer avoir tué sa femme en mars dernier. Mais sa version des faits — une prétendue légitime défense face à une agression au couteau — a rapidement été démontée par les experts.
Scie sauteuse, mixeur et YouTube : la mécanique de l’horreur
Ce sont les détails techniques de l’autopsie et de l’enquête policière qui choquent le plus l’opinion publique aujourd’hui. Selon les rapports cités par la presse suisse et britannique, Thomas ne s’est pas contenté d’étrangler son épouse. Il a fait preuve d’une « énergie criminelle » et d’un sang-froid terrifiants pour faire disparaître le corps.
Les médecins légistes ont relevé des actes de mutilation extrêmement précis :
- Utilisation d’une scie sauteuse, d’un couteau et d’un sécateur pour démembrer le corps.
- Décapitation et retrait chirurgical de l’utérus (le seul organe prélevé).
- Utilisation d’un mixeur industriel pour réduire certains restes en « purée ».
- Dissolution de fragments dans une solution chimique pour effacer les preuves.
Un détail glaçant souligne le détachement total du suspect : pendant qu’il commettait ces actes, Thomas regardait tranquillement des vidéos sur YouTube via son téléphone. Les experts psychiatriques évoquent une « mutilation délibérée » et une absence totale d’empathie.
La thèse de la légitime défense balayée
Pourquoi un tel déchaînement de violence ? Thomas a tenté de justifier son geste en invoquant une « réaction de panique » après que Kristina l’aurait attaqué. Une défense qui ne tient pas la route face aux preuves scientifiques. Le rapport médico-légal est formel : aucune trace de lutte compatible avec ce scénario n’a été retrouvée sur le suspect. Au contraire, tout indique une strangulation suivie d’une volonté méthodique d’anéantir l’identité et le corps de la victime.
Aujourd’hui, Thomas est officiellement inculpé de meurtre et d’atteinte à la dignité des morts. Il reste en détention en attendant son procès devant le tribunal correctionnel de Bâle-Campagne, dont la date n’a pas encore été fixée.
Si vous ou une personne de votre entourage êtes victime de violences conjugales, ne restez pas seul(e). Des numéros d’urgence et d’écoute sont disponibles 24h/24 pour vous aider et vous protéger.








