Kristina Joksimovic, miss Suisse, étranglée et mutilée par son mari

miss suisse mort

Kristina Joksimovic, finaliste du concours Miss Suisse, a été retrouvée morte dans son domicile à Binningen en février dernier, victime d’un crime d’une extrême violence commis par son propre mari. Ce drame, qui a secoué toute la Suisse, a révélé des détails terrifiants lors des récentes révélations du tribunal de Lausanne. Ce féminicide met en lumière non seulement la brutalité de l’acte, mais aussi les traits psychologiques troublants du meurtrier présumé.

Que s’est-il passé ?

Le 13 février, Kristina Joksimovic, une femme de 38 ans, mère de deux enfants, a été étranglée par son mari dans leur maison. Ce dernier, âgé de 41 ans, a par la suite reconnu les faits lors d’une reconstitution un mois après le drame. Ce qui rend cette affaire encore plus sordide, ce sont les actes de mutilation qui ont suivi. Après avoir étranglé Kristina, son mari a utilisé divers outils, dont une scie sauteuse et un sécateur, pour démembrer son corps. Les morceaux de son corps ont ensuite été hachés avec un mixeur plongeant avant d’être dissous dans un produit chimique.

Le rapport d’autopsie a exclu toute hypothèse de légitime défense, malgré les déclarations du mari qui prétendait que Kristina l’avait attaqué avec un couteau. Les experts médico-légaux ont souligné que l’ensemble de l’acte était prémédité, et que le suspect avait manifesté des comportements associés à des traits sadiques et sociopathiques.

Les révélations sur le passé de l’homme ont également mis en lumière son historique de violences conjugales. Le mari de Kristina n’en était pas à sa première agression. Il avait déjà été violent avec au moins une ancienne compagne et avait, par le passé, physiquement agressé Kristina elle-même. En juillet 2013, elle avait déjà été victime de ses coups, et la police avait dû intervenir à plusieurs reprises pour des incidents similaires.

Cette histoire de violences conjugales qui s’est conclue par un féminicide est malheureusement un exemple tragique des dangers des relations abusives. Le tribunal a mis en avant les « indications concrètes de troubles mentaux » dont souffrirait le meurtrier présumé. Il présente notamment un manque d’empathie flagrant, qui aurait aggravé la gravité de son acte.

La demande de libération refusée

Le mari de Kristina a récemment formulé une demande de libération conditionnelle, qui a été refusée par le tribunal fédéral de Lausanne. Dans sa décision, le tribunal a rappelé la gravité des faits et le danger que représenterait la remise en liberté d’un individu ayant montré une telle violence, couplée à des traits psychopathiques. Le refus de cette libération repose sur la dangerosité que présente cet homme pour la société.

Les autorités ont souligné que l’ensemble de son comportement lors de la journée du meurtre démontrait une volonté délibérée et froide d’infliger de la souffrance. Ce type de comportement, selon les experts psychiatriques, révèle une absence totale de remords et un penchant pour la violence, rendant tout risque de réhabilitation très incertain.

Ce féminicide a été un véritable choc pour les proches de Kristina. Bien qu’il y ait eu des signes de violence dans leur relation, la plupart des personnes de son entourage n’imaginaient pas un tel dénouement tragique. Une amie proche de la victime a exprimé sa stupeur en déclarant : « Ils semblaient être une famille parfaite ». Pourtant, sous cette apparence, la relation entre Kristina et son mari était en réalité en déclin depuis des mois, et des violences avaient déjà eu lieu à plusieurs reprises, comme en témoignent les interventions de la police.

Kristina Joksimovic n’était pas seulement une ancienne finaliste de Miss Suisse. Elle avait également fondé une agence de formation pour jeunes mannequins après sa participation au concours en 2008. De nombreuses jeunes femmes et femmes d’affaires, en manque de confiance en elles, faisaient appel à ses services pour les guider sur les podiums et dans leur carrière.

Actualités

Abonne toi à la Newsletter

Acquisition > Newsletter : Sidebar