Les attendus Parcoursup : un filtre à 4 niveaux
Pour t’aider à savoir si tu vas t’y plaire, les universités ont fixé 4 « attendus nationaux ». Ce ne sont pas des barrières infranchissables, mais plutôt un guide de survie.
- Maîtriser le français (écrit et oral) : C’est la base. Tu vas passer ton temps à rédiger des dissertations et des argumentations. Orthographe, syntaxe et clarté doivent être au rendez-vous. Si tu as fait des concours d’éloquence ou des clubs de débat, c’est le moment de le crier sur ta lettre de motivation.
- Avoir un bagage mathématique : On ne te demande pas d’être Einstein, mais tu dois être à l’aise avec les statistiques, les pourcentages et l’interprétation de graphiques. Le niveau requis correspond à celui d’une bonne classe de Seconde ou de la spécialité maths complémentaires.
- L’autonomie : À la fac, personne ne vérifiera si tu as appris ta leçon. La discipline personnelle est la clé pour survivre entre les cours magistraux (souvent non obligatoires) et les TD.
- La curiosité pour l’actualité : La licence AES est connectée au réel. Tu dois t’intéresser à l’économie, à la politique et aux problèmes de société pour comprendre tes cours.
Quelles spécialités choisir au lycée ?
Officiellement, tu peux venir de n’importe quelle filière générale. Mais statistiquement, certaines combinaisons fonctionnent mieux. Le tiercé gagnant est souvent : SES, HGGSP et Mathématiques. Environ 85% des candidats viennent de la voie générale, et la grande majorité a suivi au moins une de ces spécialités.
Si tu viens d’un bac technologique STMG, tu as aussi une carte à jouer (13% des candidatures), car tes connaissances en gestion seront un atout précieux.
Le vrai visage de la licence AES : à quoi t’attendre ?
Ne t’y trompe pas : « généraliste » ne veut pas dire « facile ». Le programme est dense et te demandera de jongler entre des matières très différentes comme le droit, l’économie, la gestion, la sociologie et même l’informatique.
La première année sert à poser les bases (« les fondamentaux »). En deuxième année, tu approfondis avec des matières comme le droit des affaires. Enfin, la troisième année est celle de la spécialisation (Ressources Humaines, Gestion des entreprises, Développement social, etc.).
Et après ? Débouchés et poursuite d’études
Avec une licence AES en poche, tu es un véritable couteau suisse. Tu peux viser des postes dans les RH, l’administration, la banque ou la logistique. Mais soyons honnêtes : la plupart des étudiants continuent en Master pour se spécialiser davantage et viser des salaires plus attractifs.
Les portes te sont ouvertes vers des masters en administration publique, en marketing, en RH, ou même vers les concours de la fonction publique et les écoles de commerce.
Alors, si tu es curieux, organisé et que les tableaux Excel ne te font pas peur, la licence AES est peut-être ta voie royale. Vérifie les critères spécifiques des facs qui t’intéressent sur Parcoursup (certaines comme Paris 1 sont très sélectives !) et lance-toi !
















