Le rappeur 50 Cent, Curtis Jackson, a récemment révélé qu’il avait décliné une offre de 3 millions de dollars pour se produire lors d’un rassemblement de campagne de Donald Trump à New York. Dans une interview accordée à l’émission de radio The Breakfast Club, le rappeur explique les raisons de cette décision, soulignant son désir de rester en dehors du monde politique.
Une offre inattendue pour le tube « Many Men »
Durant l’émission, DJ Envy, l’animateur, a mentionné une rumeur affirmant que l’équipe de campagne de Trump avait proposé à 50 Cent de jouer son titre emblématique « Many Men » lors de la Convention nationale républicaine. En réponse, le rappeur a confirmé cette rumeur et a partagé que le cachet proposé était effectivement de 3 millions de dollars. Ce montant, bien que tentant, n’a pas suffi à faire changer d’avis l’artiste, qui préfère éviter les prises de position politiques publiques.
Lors de l’interview, 50 Cent a expliqué pourquoi il a refusé cette opportunité :
Je ne suis pas allé loin dans la discussion… Je ne leur ai pas parlé de ce genre de choses. J’ai peur de la politique.
Il ajoute que s’engager publiquement dans une campagne électorale peut s’avérer risqué :
Quand on s’en mêle, il y a toujours quelqu’un qui n’est pas d’accord avec nous.
Par ces mots, il montre son aversion pour l’engagement partisan, soulignant son besoin de préserver sa neutralité.
Alors que la vice-présidente Kamala Harris mobilise des artistes influents comme Beyoncé, Taylor Swift et Eminem pour rallier les jeunes à sa cause, Donald Trump rencontre davantage de résistance dans ses tentatives de s’entourer de célébrités. Cette fois, 50 Cent n’est pas le seul à rester à l’écart, plusieurs autres artistes ayant également refusé de s’afficher avec l’ancien président.
Le meeting organisé par Trump à New York, auquel 50 Cent était convié, s’est cependant déroulé avec d’autres personnalités comme le catcheur Hulk Hogan, le comédien Tony Hinchcliffe et Robert Francis Kennedy Jr., un ancien démocrate et neveu de J.F.K. Ces figures, bien que moins médiatisées que les icônes pop, illustrent la stratégie de Trump pour attirer une certaine frange de l’électorat américain.
La polémique autour de Tony Hinchcliffe
Le meeting de Trump n’a pas été exempt de controverse. Tony Hinchcliffe, comédien invité sur scène, a provoqué un tollé avec des propos jugés racistes. Il a comparé Porto Rico à « une île flottante d’ordures », une déclaration qui a heurté de nombreux habitants de New York, où réside une large communauté portoricaine. En réponse, le camp républicain s’est empressé de déclarer que cette remarque ne reflétait pas les opinions de Donald Trump, cherchant à minimiser l’impact de l’incident.
Elon Musk soutient la campagne de Trump
Outre le soutien de certaines figures du divertissement, Donald Trump peut compter sur un allié financier de poids : Elon Musk, le fondateur de Tesla. Le magnat de la technologie a promis un soutien financier substantiel, s’engageant à offrir un million de dollars par jour à ceux qui signent une pétition en faveur de Trump. Ce soutien marque l’un des engagements les plus significatifs du milliardaire dans une campagne électorale, ajoutant un soutien symbolique à la candidature de Trump.
Une décision qui fait parler
Dans un contexte où les célébrités jouent un rôle croissant dans les campagnes politiques, la décision de 50 Cent de refuser un cachet important pour éviter les projecteurs politiques est significative. Conscient des implications sociales et médiatiques de son choix, l’artiste préfère rester en marge d’un monde politique qu’il qualifie de « polarisant ».
Alors que les élections approchent et que chaque camp cherche à s’entourer de personnalités influentes, la décision de 50 Cent montre que la neutralité reste un choix stratégique pour certains, qui préfèrent préserver leur image et leur indépendance face aux prises de position partisanes.
