1350 écoles sont partiellement ou totalement fermées aujourd’hui

Alors que la France traverse l’une des vagues de chaleur les plus intenses de son histoire récente, le ministère de l’Éducation nationale annonce la fermeture partielle ou totale de plus de 1350 écoles. Un chiffre en forte hausse qui alerte sur les conséquences du réchauffement climatique sur les infrastructures scolaires.
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Une hausse soudaine des fermetures d’écoles

Le nombre d’établissements scolaires fermés a doublé en seulement 24 heures. Lundi, environ 750 écoles étaient concernées. Ce mardi 1er juillet, ce sont près de 1350 écoles publiques qui n’accueilleront pas les élèves, en totalité ou sur certaines demi-journées. Cette mesure concerne particulièrement les zones classées en vigilance rouge canicule.

Les villes les plus touchées par les fermetures

Des communes comme Troyes, Melun ou encore Tours ont pris les devants. À Troyes, toutes les écoles publiques restent fermées ce mardi. Melun étend la mesure jusqu’à mercredi, avec les centres de loisirs également concernés. D’autres villes ont préféré limiter les fermetures aux après-midi, pour réduire les risques liés à la chaleur dans les salles de classe mal ventilées.

Des températures record pour un mois de juin

La France vient de vivre la nuit la plus chaude jamais enregistrée en juin, avec une température moyenne nocturne de 20,2 °C. Ce mardi, les maximales pourraient atteindre les 41 °C dans certains départements. Les températures ne redescendent quasiment pas la nuit, créant une situation critique pour les enfants et le personnel éducatif.

Les zones en vigilance rouge

Seize départements sont désormais en alerte maximale. Parmi eux : la Seine-et-Marne, l’Essonne, les Yvelines, la Vienne, le Loiret ou encore l’Indre. En tout, 84 départements sont classés en vigilance orange. Cette situation inédite provoque des restrictions de circulation et des fermetures de sites touristiques comme le sommet de la tour Eiffel.

Le ministère appelle à l’adaptation locale

Face à cette vague de chaleur, le ministère de l’Éducation nationale demande aux établissements d’« adapter leur organisation » en fonction des températures et de la configuration des lieux. Concrètement, cela peut signifier des cours uniquement le matin, des activités à l’ombre ou des classes déplacées dans les salles les plus fraîches.

Une situation révélatrice d’une urgence climatique

Avec une fréquence accrue des vagues de chaleur, les écoles deviennent les témoins directs des effets du dérèglement climatique. Beaucoup de bâtiments, construits avant les normes thermiques actuelles, ne sont pas équipés pour affronter de telles chaleurs. La canicule actuelle relance les appels à un plan national de rénovation thermique des établissements scolaires.

Dans plusieurs académies, les collectivités distribuent de l’eau, installent des ventilateurs et aménagent les horaires pour limiter les risques. À Strasbourg, les écoles ferment dès la fin du déjeuner. Certains professeurs témoignent de conditions de travail extrêmes :

Il fait plus de 35 °C dans ma classe l’après-midi, c’est irrespirable

Un impact aussi sur les familles

Pour les parents, ces fermetures imposent une nouvelle organisation de dernière minute. Beaucoup sont contraints de poser des jours de congé, ou de jongler avec le télétravail. Certaines municipalités assurent un accueil minimum pour les enfants dont les parents n’ont aucune autre solution.

Et maintenant ?

La baisse des températures est attendue à partir de mercredi, notamment sur la façade Atlantique. En attendant, la situation reste tendue dans les zones les plus exposées. Cette crise climatique met en lumière la nécessité d’une réponse structurelle à long terme pour protéger les plus jeunes face aux épisodes extrêmes qui risquent de devenir la norme.

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