Selon les informations du Parquet de Paris, les forces de l’ordre ont procédé à plusieurs arrestations entre novembre 2024 et février 2025 :
- 4 suspects arrêtés le 26 novembre 2024
- 3 nouvelles interpellations le 4 décembre à Marseille
- 2 individus placés en garde à vue le 6 février 2025 à Paris
- 2 autres convoqués devant un délégué du procureur pour un stage de citoyenneté
Au total, 9 des 11 personnes interpellées devront comparaître devant la justice en novembre 2025 pour harcèlement moral, appels malveillants et menaces de mort.
L’affaire a pris une ampleur considérable lorsque Maeva Ghennam a publié une vidéo TikTok dans laquelle elle déclarait :
Je suis contre les guerres. Je suis contre ce qui se passe. Ce qui est arrivé à Israël, je ne suis pas du tout d’accord avec ça, mais on en parle de tous les morts qu’il y a en Palestine ?
Cette prise de position a immédiatement suscité des réactions violentes, notamment des milliers de messages de haine et des menaces explicites, parmi lesquelles des photos d’obus portant son nom ou encore des propos glaçants tels que :
Viens à Paris, on va te mettre à Vincennes dans un joli camion.
Face à cette vague d’intimidation, Maeva Ghennam n’a pas cédé et a rapidement saisi un avocat. Maître Ilyacine Maallaoui, qui la représente, a qualifié l’affaire de « raid numérique organisé », soulignant la nécessité de lutter contre ce type de harcèlement massif en ligne.
Si ces 11 interpellations marquent une avancée importante, l’enquête se poursuit pour identifier d’autres responsables.
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