Antoine Delp, frère du célèbre youtubeur Tibo InShape, est récemment devenu la cible de critiques sur les réseaux sociaux. Accusé de pink washing, il est reproché à Antoine d’entretenir une ambiguïté autour de sa sexualité pour capter l’attention et s’approprier les codes de la communauté LGBTQ+. Cette controverse intervient alors que les déclarations passées de Tibo InShape sur des sujets sociétaux continuent de susciter des débats, notamment ses propos sur le mariage pour tous en 2012.
Le maquillage et les codes : une affaire de liberté
Lors de son entretien avec Sam Zirah, Antoine Delp a été questionné sur son choix de porter du maquillage, du vernis à ongles et, parfois, des vêtements perçus comme féminins. Face à ces interrogations, il a réaffirmé que ces choix ne sont pas liés à sa sexualité.
Le fait de mettre du maquillage ou du vernis n’a rien à voir avec qui j’aime ou pas.
Pour Antoine, il s’agit avant tout d’une manière d’exprimer sa personnalité et son goût esthétique.
Je le fais simplement parce que ça me plaît et je trouve ça beau. Rien de plus.
Il a également dénoncé les efforts des internautes pour catégoriser ces comportements :
Les gens cherchent toujours à mettre les autres dans une case. Dire si je fais ça parce que je suis gay ou hétéro est totalement hors de propos.
Au-delà des critiques, Antoine Delp a profité de cet échange pour faire passer un message plus large sur la liberté individuelle. Selon lui, le fait de porter certains vêtements ou de se maquiller ne devrait pas être vu comme un acte provocateur ou comme une déclaration d’identité sexuelle.
Il est temps que chacun puisse faire ce qu’il veut sans avoir à se justifier. Mettre du vernis ou une robe, c’est un choix personnel, pas une étiquette.
Antoine espère ainsi que son exemple pourra contribuer à briser les clichés et à libérer les choix esthétiques des préjugés liés au genre ou à la sexualité.
Certains détracteurs accusent Antoine Delp de jouer un rôle pour redorer l’image de son frère Tibo InShape, qui a déjà fait l’objet de controverses par le passé. Une hypothèse qu’Antoine rejette fermement.
Honnêtement, mon frère n’a pas besoin de moi pour quoi que ce soit. Ce que je fais, je le fais pour moi, pas pour servir d’alibi à quiconque.
Cette clarification souligne l’autonomie d’Antoine dans ses choix de vie et d’expression, indépendamment de la notoriété ou des polémiques associées à son frère.