Une exécution en pleine rue
Le 27 juin 2025, une scène glaçante s’est déroulée devant une boulangerie de Sochaux. Selon les enquêteurs, Zaazoui aurait d’abord salué sa victime avant de sortir une arme et de tirer à plusieurs reprises. Charhabil, 36 ans, n’a eu aucune chance de s’en sortir. La vidéo de surveillance confirme un geste calculé, exécuté avec sang-froid.
La victime, bien connue de la justice, s’était fait la malle en janvier 2025 lors d’un transfert sur l’autoroute A36. Avec un casier chargé de plus de vingt mentions pour violences, extorsion, enlèvement et séquestration, il faisait déjà l’objet d’un mandat d’arrêt européen. Cette rencontre fatale pourrait être liée à un règlement de comptes dans le milieu criminel.
Wissam Zaazoui, un suspect au lourd passé
Âgé de 43 ans, Wissam Zaazoui n’en est pas à son premier fait d’armes. En 2012, il avait grièvement blessé un homme devant la prison de Montbéliard. Les autorités le décrivent comme un individu extrêmement dangereux et prêt à tout pour éviter la police.
« Zaazoui est un homme armé, mobile et déterminé. Son profil correspond à celui d’un individu capable de violences extrêmes », indique un enquêteur proche du dossier.
Après les faits, le suspect aurait quitté la région et pourrait s’être réfugié en Espagne ou au Maroc, pays dont il est originaire. Pour élargir les recherches, un mandat d’arrêt international a été délivré. Interpol a publié une notice rouge, permettant aux forces de l’ordre du monde entier de le localiser et de l’arrêter si possible.
Les habitants de Sochaux restent marqués par cet assassinat en pleine journée, dans une zone commerciale très fréquentée. Ce drame met en lumière les failles de la surveillance des fugitifs et la dangerosité de certains profils criminels. L’enquête reste ouverte et toutes les pistes sont étudiées pour comprendre les liens entre les deux hommes et les raisons de cette exécution rapide.