Bassem Braïki : 12 mois de prison pour cyberharcèlement

Bassem Braïki, figure bien connue des réseaux sociaux, vient d’écoper d’une peine de 12 mois de prison pour des faits graves de cyberharcèlement. Cette nouvelle affaire judiciaire rappelle les dangers des prises de parole en ligne non maîtrisées, surtout quand elles ciblent des personnes vulnérables.
bassem braiki

Originaire de Vénissieux, Bassem Braïki s’est fait connaître grâce à des vidéos percutantes, souvent provocatrices, publiées sur différentes plateformes. Son ton dur et son franc-parler lui ont attiré un large public mais aussi de nombreuses critiques. Cette fois, ce sont ses propos jugés violents envers un mineur et un homme homosexuel qui lui valent une condamnation.

Le premier cas concerne un adolescent injustement accusé d’avoir maltraité des animaux dans une vidéo virale. L’erreur d’identification a eu des conséquences lourdes : l’adolescent, qui n’était pas impliqué, a reçu une avalanche de messages haineux. C’est Bassem lui-même qui, en lançant un appel public, a déclenché cette tempête en ligne.

Dans la seconde affaire, l’influenceur a été reconnu coupable de propos homophobes pendant un live TikTok. Il aurait craché sur son écran en voyant un homme homosexuel apparaître dans la vidéo. Un geste symbolique mais profondément humiliant, selon le tribunal.

La sentence prononcée est claire : 12 mois de prison, dont 6 mois avec sursis. La partie ferme pourra être aménagée sous bracelet électronique. À cela s’ajoute une interdiction de publier sur les réseaux sociaux pendant six mois. Une mesure rare, mais qui souligne l’impact nocif que peuvent avoir certains contenus en ligne.

Face au juge, Bassem Braïki a déclaré :

J’ai honte

Ce moment, capté par Le Progrès, marque peut-être un tournant dans le parcours de l’influenceur, souvent accusé de franchir la ligne rouge entre liberté d’expression et incitation à la haine.

La décision du tribunal rappelle que la responsabilité en ligne est réelle. Quand on dispose d’une large audience, chaque mot peut avoir des conséquences. Et aujourd’hui, la justice commence à s’adapter pour mieux encadrer ces dérives numériques.

Pour les six prochains mois, Bassem Braïki ne pourra plus utiliser ses comptes pour diffuser du contenu. Cette interdiction temporaire vise à apaiser les tensions et à limiter le risque de récidive. Les victimes, de leur côté, recevront une indemnisation décidée par le tribunal.

Actualités

Abonne toi à la Newsletter

Acquisition > Newsletter : Sidebar