Bruno Retailleau recadre Rima Hassan

Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a fermement réagi à une polémique suscitée par la députée européenne de la France Insoumise, Rima Hassan. Cette dernière a exprimé publiquement son soutien à un auditeur qui avait insulté en direct l’ancien Premier ministre et actuel ministre des Outre-mer, Manuel Valls, sur les ondes de France Inter. Cet incident, intervenu dans un contexte déjà tendu entre les différentes sensibilités politiques, a suscité de vives réactions.
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L’incident s’est produit lors d’une émission matinale de France Inter, où Manuel Valls était invité à répondre aux questions des auditeurs. Un intervenant, se présentant sous le prénom de Jean-Noël, a profité de son passage à l’antenne pour lancer des propos injurieux à l’égard de l’ancien chef du gouvernement :

« Vous devriez avoir honte, vous êtes le pire des traîtres Monsieur Valls, toute la France a honte de votre comportement. Vous êtes pire qu’un étron. »

Le présentateur, Simon Le Baron, a immédiatement interrompu l’auditeur, rappelant que de telles insultes n’avaient pas leur place sur l’antenne. Il a également souligné que les questions posées par les auditeurs faisaient l’objet d’un filtrage préalable et que cet écart de conduite n’était pas conforme aux règles fixées par la rédaction.

Quelques heures après l’incident, Rima Hassan, députée européenne affiliée à la France Insoumise, a enflammé les réseaux sociaux en publiant un message de soutien à l’auditeur insultant. Elle a écrit sur X :

« Chaleureux remerciements à Jean-Noël. »

Ce message, relayant une séquence controversée, a rapidement attiré l’attention. Ce soutien explicite à des propos insultants a été jugé indigne par de nombreux observateurs et responsables politiques.

Face à cette prise de position, Bruno Retailleau a exprimé son indignation. Il a dénoncé l’attitude de Rima Hassan et rappelé les limites acceptables du débat politique :

« Il est insupportable de voir une députée européenne se prêter à ce genre d’insultes à l’égard d’un ancien Premier ministre de la France. Aucun désaccord politique ne peut justifier pareille violence. »

En prenant la défense de Manuel Valls, Bruno Retailleau a également pointé du doigt la dérive de certains responsables politiques qui, selon lui, contribuent à banaliser un discours de haine et à décrédibiliser la fonction publique.

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