Ce n’est pas la première fois que Christophe Dechavanne se retrouve face à la justice pour des infractions routières. En 2021, il avait déjà été condamné pour conduite sous l’emprise de stupéfiants par le tribunal de Blois. Cette récidive a donc alourdi sa peine, le plaçant sous la menace d’une sanction encore plus sévère. Il encourait jusqu’à 4 ans de prison et 9 000 euros d’amende, la peine étant doublée en cas de récidive.
Le parquet avait requis une amende de 1 500 euros, une annulation de permis de huit mois ainsi que deux stages de sensibilisation : l’un sur la sécurité routière et l’autre sur les dangers liés aux stupéfiants. Finalement, le tribunal a retenu une amende de 1 200 euros, une annulation du permis pour six mois et la confiscation de son véhicule, une Porsche 911.
Lors de l’audience, Christophe Dechavanne était absent, représenté par son avocat Me Dylan Slama. Ce dernier a plaidé la non-validité du test salivaire, avançant que son client n’avait pas consommé de cocaïne directement mais aurait été contaminé par contact, en embrassant une personne ayant pris cette substance. Cependant, la présidente du tribunal a rappelé que Dechavanne avait initialement reconnu avoir consommé du cannabis et de la cocaïne, avant de revenir sur ses déclarations.
Ce nouveau déboire judiciaire pourrait avoir un impact sur la carrière de l’animateur, actuellement invité permanent de l’émission « Quelle époque ! » aux côtés de Léa Salamé sur France 2. Aucune réaction officielle de la chaîne n’a été communiquée pour le moment, mais la diffusion d’un best-of a été prévue à la place de l’émission en direct ce samedi 22 février, en pleine période de vacances scolaires.
L’affaire a provoqué de nombreuses réactions sur les réseaux sociaux, certains internautes n’hésitant pas à faire un parallèle avec Pierre Palmade, condamné pour des faits similaires après un accident dramatique. Christophe Dechavanne, qui avait publiquement critiqué la consommation de stupéfiants chez les personnalités publiques, se retrouve aujourd’hui rattrapé par ses propres contradictions.
Dès l’annonce du verdict, Me Slama a confirmé que son client ferait appel, estimant que les circonstances de l’infraction n’avaient pas été suffisamment prises en compte. L’affaire pourrait donc être rejugée dans les prochains mois, mais l’animateur reste sous le coup de sa condamnation actuelle et devra respecter les sanctions immédiates prononcées par le tribunal.