Denis Waxin, tueur en série et pédophile français, a été condamné pour une série de crimes particulièrement violents et sordides, commis entre 1985 et 1999. Ces faits incluent les enlèvements, viols et meurtres de trois fillettes ainsi que plusieurs agressions sexuelles sur d’autres enfants. Voici un récapitulatif des crimes qui ont conduit à ses condamnations.
1985 : le meurtre de Nathalie Hoareau
- Date et lieu : 22 novembre 1985, quartier des Biscottes à Lille.
- Victime : Nathalie Hoareau, 7 ans.
- Les faits : Nathalie est envoyée par sa mère pour acheter des cigarettes et du pain. Denis Waxin l’aborde et l’attire dans un terrain vague sous prétexte de lui montrer une cabane. Il la viole, tente de l’étrangler avec son collier de bonbons, puis la poignarde deux fois au cœur. Son corps est retrouvé dénudé, avec une trace de sperme insuffisamment exploitable pour identifier l’auteur.
- Procès et condamnation : En 2002, Waxin est condamné à 20 ans de réclusion criminelle pour ce meurtre, lors d’un procès spécifique pour les faits commis lorsqu’il était mineur.
1990 : le meurtre de Cathy Monchaux
- Date et lieu : 8 octobre 1990, rue d’Austerlitz, Wazemmes.
- Victime : Cathy Monchaux, 9 ans.
- Les faits : Cathy est enlevée alors qu’elle joue près de chez elle. Waxin l’emmène dans une friche désaffectée où il la viole avant de la poignarder 14 fois. Son corps est découvert dénudé le lendemain.
- Preuves : Aucun ADN n’est retrouvé à l’époque, mais Waxin avouera ce crime en 1999 après son arrestation.
1992 : le meurtre de Nadjia Tebib
- Date et lieu : 23 juillet 1992, rue Georges-Mandel, Moulins.
- Victime : Nadjia Tebib, 4 ans.
- Les faits : Nadjia est enlevée alors qu’elle joue devant son immeuble. Waxin l’emmène dans un terrain vague, la viole, la poignarde et l’étouffe avec un sac plastique. Son corps est découvert six jours plus tard sous une bâche, avec des traces ADN permettant de lier le crime à Waxin des années plus tard.
- Procès et condamnation : Ce meurtre sera l’un des éléments majeurs retenus contre Waxin lors de son procès en 2002.
1993 : les agressions de deux garçons
- Date et lieu : novembre et décembre 1993, Moulins et Lambersart.
- Victimes : Deux garçons âgés de 7 et 10 ans.
- Les faits : Denis Waxin viole ces enfants, mais ne les tue pas. Les descriptions des victimes et les enquêtes à l’époque n’ont pas permis de l’arrêter immédiatement.
1999 : l’agression de Julie
- Date et lieu : 6 janvier 1999, rue Jean-Jaurès, Moulins.
- Victime : Julie, 6 ans.
- Les faits : Waxin aborde Julie, qui collecte des pièces jaunes près de son immeuble. Il l’attire dans une usine désaffectée où il la viole après l’avoir menacée avec une matraque électrique. Julie survit et parvient à fournir une description précise de son agresseur, conduisant à l’identification de Waxin.
- Preuves : Le portrait-robot établi grâce à Julie mène à une convocation de Waxin. Son ADN est ensuite comparé à celui retrouvé sur le corps de Nadjia Tebib, confirmant son implication.
Condamnations successives
Mai 2002 : Denis Waxin est jugé pour les meurtres de Nadjia Tebib et Cathy Monchaux, ainsi que pour les viols des deux garçons et de Julie. Il est condamné à la réclusion criminelle à perpétuité avec une période de sûreté de 30 ans.
Septembre 2002 : Lors d’un procès spécifique pour le meurtre de Nathalie Hoareau, il est condamné à 20 ans de réclusion criminelle, la cour d’assises des mineurs le jugeant pour un crime commis lorsqu’il avait 17 ans.
Octobre 2003 : Denis Waxin fait appel de ses condamnations. La cour d’assises confirme la peine de perpétuité avec une période de sûreté réduite à 29 ans, ainsi que les 20 ans pour le meurtre de Nathalie Hoareau.
Profil psychologique retenu par les experts
Les experts décrivent Denis Waxin comme un homme pervers et égocentrique, profondément marqué par une enfance dysfonctionnelle. Ses actes reflètent une violence extrême, nourrie par un profond ressentiment. Les aveux qu’il a faits en 1999 mettent en lumière son absence totale de remords, malgré des tentatives ultérieures de demander pardon lors de ses procès.