Emely Martinez collait des facettes à la glue pour 3000 dollars

À Pinellas Park (Floride), une femme se présentant comme “veneer tech” est soupçonnée d’avoir posé des “facettes” à la superglue sans licence, pour des forfaits “full mouth” à 3 000 $.
emely martinez

Ce que l’on sait

Selon la police locale, Emely Martinez aurait réalisé des actes dentaires sans licence dans un salon de beauté de Pinellas Park. Elle proposait des “smile makeovers” à prix cassés et aurait utilisé une colle de type cyanoacrylate (“crazy/superglue”) pour fixer de fausses “facettes”. Plusieurs clients disent avoir terminé avec des dents endommagées et des infections nécessitant des soins d’urgence.

Parmi les offres mises en avant : 24 facettes pour 3 000 $, annoncées “durables” 5 à 7 ans. À l’inverse, de véritables facettes posées par un dentiste licencié se facturent à l’unité après examen clinique, radios éventuelles et devis personnalisé.

Chronologie de l’affaire

Les signalements de victimes ont émergé en juin et juillet. L’enquête vise des faits supposés depuis le début de l’année. Malgré une arrestation au printemps dans un comté voisin pour des accusations similaires, la suspecte aurait poursuivi son activité à Pinellas Park. Une comparution est annoncée fin août 2025 dans le premier dossier, tandis que les plaintes liées à Pinellas suivent leur cours.

Ce que disent les autorités

La police rappelle qu’en Floride, la pose de facettes relève d’un dentiste licencié. Les victimes rapportent des douleurs persistantes, des complications infectieuses et des dépenses importantes pour retirer les éléments collés et sauver les dents touchées.

« Toute intervention dentaire réalisée par une personne non autorisée présente un risque de complications irréversibles. »

— Autorités sanitaires et professionnelles

Où et comment elle opérait

Les rendez-vous auraient eu lieu dans un salon de beauté de Pinellas Park, et non dans un cadre médical. L’offre mettait en avant des “full mouth” à tarif fixe, des délais express et des visuels avant/après publiés sur les réseaux. Les enquêteurs vérifient aussi des allégations selon lesquelles elle aurait arraché des dents et tenté des soins sur des enfants. L’identité utilisée et le nom commercial auraient changé à plusieurs reprises.

Conséquences pour les victimes

Au-delà de la douleur, certains clients ont dû passer par des soins d’urgence : retrait des faux éléments, antibiothérapie, stabilisation gingivale, puis reconstructions coûteuses. Dans plusieurs cas, l’objectif était d’éviter la perte de dents. Des factures élevées ont suivi, venant s’ajouter au préjudice esthétique et fonctionnel.

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