Kelly Massol raconte son enfance violente

Invitée dans l’émission Un dimanche à la campagne, Kelly Massol, personnalité inspirante révélée par l’entrepreneuriat et l’émission Qui veut être mon associé ?, a partagé un témoignage bouleversant sur son passé. Pour la première fois avec autant d’émotion, elle est revenue sur son enfance violente, marquée par l’abandon, les coups et un profond manque d’amour maternel.
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Une enfance faite d’abandon et de rejet

Avant de devenir une femme influente, suivie par des milliers de personnes et citée comme modèle de réussite, Kelly Massol a grandi dans un environnement instable. Dans l’émission de Frédéric Lopez, elle raconte une vérité longtemps gardée secrète : sa propre mère ne voulait pas d’elle.

« Ma mère ne voulait pas me garder à l’origine, elle voulait avorter. Et mon père l’a empêchée. À 5 ans, elle me dit qu’elle ne me voulait pas, qu’elle ne m’aime pas. »

Très tôt, Kelly comprend qu’elle n’est pas désirée. Elle trouve alors un refuge affectif auprès de deux personnes : son oncle et sa grand-mère. C’est avec eux qu’elle découvre un semblant de stabilité, même si la précarité est leur quotidien. Elle se souvient :

« Je n’ai pas une enfance de Cosette, mais presque. On vivait à trois dans 15 m² sans eau chaude ni salle de bain. »

La scène d’horreur qui a marqué sa vie

À l’âge de seulement six ans, la vie de Kelly bascule. Un jour, alors que sa mère et sa grand-mère se disputent violemment, la petite fille tente d’intervenir. Sa mère entre alors dans une rage incontrôlable et s’en prend à elle.

« Elle me prend, elle cherche à m’étrangler, elle me plaque contre le mur. L’air me manque. »

Ce jour-là, Kelly échappe à la mort grâce à l’intervention de son oncle, arrivé par hasard. Il a dû neutraliser sa propre sœur pour sauver l’enfant.

« Il a dû l’assommer pour qu’elle me lâche. Depuis ce jour-là, je me suis dit que je ne pardonnerai pas. »

Ce traumatisme laissera une trace indélébile. Entre peur et résilience, la petite fille apprend à survivre, à se protéger et à ne plus jamais dépendre de personne.

Grandir dans la violence

Après le décès de sa grand-mère, Kelly est forcée de retourner vivre avec sa mère. C’est alors que commence « la vraie descente aux enfers », dit-elle. Les violences deviennent quotidiennes. Notamment à l’adolescence :

« Vers 14 ans, après une dispute, elle m’a jeté une armoire dessus. J’étais couverte de bleus. Mon oncle est arrivé, il m’a trouvée prostrée dans ma chambre. Il lui a dit : “Plus jamais tu ne touches à cette enfant.” »

La violence physique s’ajoute à la violence psychologique. Kelly grandit avec la peur mais refuse de se laisser briser. Très jeune, elle développe une force intérieure qui, plus tard, fera sa réussite.

La résilience en héritage

Si Kelly Massol inspire aujourd’hui, c’est aussi parce qu’elle n’a jamais cherché à effacer son histoire. Au contraire, elle en fait une force. Il n’y a chez elle ni victimisation ni vengeance, mais une volonté de montrer que la douleur n’empêche pas de réussir.

Son témoignage rappelle qu’on peut naître dans la violence, mais choisir un autre destin. Elle le prouve dans sa vie et dans ses engagements, notamment contre le harcèlement et les inégalités.

« Je veux dire aux jeunes qu’on peut s’en sortir. On n’est pas condamné par son histoire. »

Avec cette prise de parole, Kelly ouvre un espace pour toutes celles et ceux qui ont vécu des violences familiales mais qui n’osent pas parler. Une parole rare, puissante, nécessaire.

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