L’interpellation d’Owen L. s’est appuyée sur plusieurs éléments troublants. Des caméras de surveillance ont capté un individu vêtu d’une doudoune noire suivant la jeune collégienne après sa sortie de cours. Des témoins ont affirmé reconnaître les traits du suspect sur ces images. Lors de son audition, des contradictions dans ses déclarations et des marques de griffures sur ses mains ont renforcé les soupçons des enquêteurs. De plus, une doudoune similaire à celle de l’homme filmé n’a pas été retrouvée à son domicile lors des perquisitions.
Une garde à vue élargie à son entourage
Mardi matin, trois proches du suspect ont également été placés en garde à vue pour non-dénonciation de crime. Il s’agit de ses parents (âgés de 48 et 49 ans) et de sa compagne, également âgée de 23 ans. Selon les premières investigations, ces derniers auraient tenté de lui fournir un faux alibi, compliquant ainsi le travail des enquêteurs.
Le corps de Louise a été découvert dans un bois de Longjumeau, à proximité de son établissement scolaire. L’autopsie a révélé de multiples blessures causées par un objet tranchant, notamment au cou et sur le torse. L’arme du crime n’a toujours pas été retrouvée. En revanche, les premières analyses n’ont pas mis en évidence de violences sexuelles.
Les forces de l’ordre poursuivent leur travail pour préciser le mobile du crime et rassembler des preuves supplémentaires. Owen L., qui avait jusqu’ici un casier judiciaire vierge de crimes violents, commence à reconnaître son implication, sans toutefois en détailler les raisons. Les enquêteurs cherchent à déterminer si des éléments liés à son profil psychologique ou à d’éventuelles rancœurs personnelles ont pu motiver cet acte.
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