Ce mardi matin, les étudiants de l’université de Montpellier, et plus précisément de la faculté de droit, ont été confrontés à une situation particulièrement stressante. Une alerte d’urgence a été envoyée, les incitant soit à fuir immédiatement, soit à se cacher en verrouillant leur espace.
L’alerte, transmise par SMS et email, a été reçue aux alentours de huit heures, déclenchant l’inquiétude générale. Le message précisait des consignes claires :
Si vous êtes dans la faculté de droit, échappez-vous immédiatement si cela est possible sans danger. Sinon, cachez-vous dans une pièce sécurisée, éteignez les lumières, mettez votre téléphone en mode silencieux et attendez l’arrivée des secours ou une issue sécurisée.
Ces mots ont généré une angoisse immédiate parmi les étudiants présents sur le campus, qui ont rapidement suivi les instructions, se barricadant et éteignant leurs téléphones pour éviter toute détection.
Quelques minutes après la diffusion de l’alerte, la panique a été rapidement suivie d’un soulagement : il s’agissait en réalité d’une fausse alerte déclenchée par un incident technique. Selon les premières informations, l’alerte a été provoquée par un court-circuit survenu lors d’une intervention d’un électricien sur le réseau électrique de l’université. Deux fils électriques se seraient touchés, ce qui a suffi à activer automatiquement le système de sécurité d’urgence.
L’incident a provoqué un signal d’intrusion transmis jusqu’à Paris, entraînant une alerte immédiate. Ce dysfonctionnement a donc involontairement généré un message d’urgence adressé aux étudiants.
Cette situation a été bien sûr prise au sérieux par l’administration de l’université, qui a rapidement informé les étudiants du caractère erroné de l’alerte, permettant ainsi aux quelques personnes présentes de retrouver leur sérénité et de regagner leurs salles de cours. Cet événement a également suscité des discussions autour de la sécurité et des procédures de gestion des alertes dans les établissements universitaires, montrant l’importance d’une communication rapide pour désamorcer les malentendus en cas de fausse alerte.
Suite à cet incident, l’université envisage de revoir ses protocoles de sécurité pour éviter de tels désagréments à l’avenir. Ce type d’incident souligne l’importance de systèmes d’alerte fiables et bien calibrés, de manière à assurer la sécurité des étudiants tout en minimisant le risque de fausses alarmes.