Le fils de l’imam radical de la mosquet des bleuets à l’hôpital

mosquee bleuet marseille

Un événement dramatique a secoué le quartier des Bleuets à Marseille, mettant en lumière des éléments troublants de violence et de drogue, mêlant religion et criminalité. Le fils de l’imam Smaïn Bendjilali, à la tête de la mosquée des Bleuets, a été retrouvé grièvement blessé après une chute du troisième étage d’un immeuble dans la nuit du 26 au 27 août. Cette chute est survenue alors qu’il tentait de fuir un groupe d’individus cagoulés qui l’auraient attaqué. Selon les premiers éléments de l’enquête, cette agression brutale a conduit le jeune homme à chercher refuge dans un appartement, d’où il a finalement chuté.

Un imam sous surveillance

Smaïn Bendjilali, l’imam de la mosquée des Bleuets, un lieu déjà sous le coup d’une procédure de fermeture administrative pour radicalisme, a rapidement contacté les autorités après l’agression de son fils. Dans une déclaration surprenante, il a révélé que de la résine de cannabis était entreposée dans la cave de son immeuble, une information qui a immédiatement déclenché une perquisition de la part des forces de l’ordre.

Lors de cette perquisition, les enquêteurs ont mis la main sur près d’un kilogramme de haschisch soigneusement dissimulé. Le fils de l’imam, bien qu’il soit déjà connu des services de police pour des faits liés au trafic de stupéfiants, a reconnu être le propriétaire de cette drogue. Cette découverte a conduit à la mise en garde à vue des deux hommes, soulevant de nombreuses questions sur les liens possibles entre cette affaire de drogue et l’agression subie par le jeune homme.

La mosquée des Bleuets, dirigée par Smaïn Bendjilali, est depuis longtemps sous surveillance en raison de ses prêches jugés radicaux. Le ministère de l’Intérieur accuse l’imam de tenir un discours incitant à la discrimination et à la haine, notamment contre les femmes. Il est reproché à Smaïn Bendjilali d’avoir, à plusieurs reprises, légitimé la violence et prôné des idées fondamentalistes, en particulier à travers ses prêches. Cette mosquée, fréquentée chaque vendredi par plusieurs centaines de fidèles, est située dans une ancienne galerie commerciale du 13e arrondissement de Marseille, un quartier déjà fragilisé par les tensions sociales.

Une enquête en cours

L’enquête préliminaire ouverte par le parquet de Marseille vise à faire toute la lumière sur cette affaire complexe, qui mêle des accusations de radicalisme, de violence, et de trafic de drogue. À ce stade, aucun élément ne permet de lier directement l’imam à un quelconque trafic de stupéfiants, mais les circonstances intrigantes de la découverte de la drogue dans sa cave, ainsi que la tentative de fuite de son fils de l’hôpital, alimentent les soupçons.

Les implications de cette affaire pour l’imam Bendjilali et sa mosquée sont graves. Déjà sous le coup d’une procédure de fermeture administrative, cette nouvelle affaire pourrait accélérer le processus. Les autorités voient dans la mosquée des Bleuets un lieu où s’épanouit une vision radicale de l’islam, créant un terreau favorable à la violence. Les découvertes récentes ne feront que renforcer cette perception.

Le quartier des Bleuets, et plus largement le 13e arrondissement de Marseille, est désormais au centre de l’attention médiatique et policière. Cette affaire met en lumière les défis auxquels sont confrontés certains quartiers de Marseille, où la criminalité, les trafics et les influences religieuses radicales se mêlent souvent, créant un climat de tension et d’insécurité. Les prochains développements de cette enquête seront déterminants pour comprendre l’étendue des liens entre ces différents éléments et les responsabilités exactes des personnes impliquées.

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