Mercredi 23 octobre, Lilou, une adolescente de 16 ans en stage dans une boutique à Metz, disparaît soudainement après être partie pour une course professionnelle. Sa mère, inquiète, ne reçoit aucun autre message de sa part après 14h30, heure à laquelle elle avait prévenu de son itinéraire. Le téléphone de Lilou est éteint, et malgré les tentatives pour la contacter, aucune nouvelle ne parvient à sa famille. Rapidement, sa mère signale sa disparition et lance un appel à témoin sur les réseaux sociaux, espérant obtenir des informations sur la localisation de sa fille.
Les derniers indices et la piste d’un inconnu
Dès le début, la disparition de Lilou soulève des interrogations. Elle est aperçue pour la dernière fois dans les environs de Metz, accompagnée d’un homme plus âgé décrit comme ayant une apparence distinctive : cheveux longs et frisés, un tatouage visible sur le cou et conduisant une Clio grise et noire. Cette description est relayée largement sur les réseaux sociaux dans le cadre des recherches. Des témoins ont rapporté avoir vu Lilou dans un état jugé « anormal », sans toutefois en dire davantage. Sa famille redoute le pire et envisage l’implication d’un réseau de prostitution, une hypothèse qui reste à vérifier par les enquêteurs.
La police de Metz, saisie dès le jour de la disparition, confie l’affaire à la brigade des mineurs, qui procède aux premières vérifications. Lilou est inscrite au fichier des personnes recherchées, un registre consulté exclusivement par les forces de l’ordre et les autorités judiciaires. Les enquêteurs, tout en explorant la possibilité d’un enlèvement, privilégient initialement l’hypothèse d’une fugue, faute d’éléments suggérant une séquestration forcée. Cependant, la mère de Lilou reste convaincue que sa fille ne serait pas partie volontairement, insistant sur la complicité qui les unit et l’absence de conflit familial majeur.
Une découverte inattendue à Grenoble
Après six jours d’angoisse, Lilou est finalement retrouvée le mardi 29 octobre à la gare de Grenoble, dans un état de confusion. Seule et désorientée, elle semble incapable de fournir des explications sur les événements des jours précédents. Elle est aussitôt transférée aux urgences de la ville pour une évaluation de son état de santé physique et psychologique. Les premiers rapports indiquent qu’elle est en état de choc, une situation qui pourrait retarder son audition par les enquêteurs.
Durant les jours qui ont suivi sa disparition, les réseaux sociaux ont été le théâtre d’un élan de solidarité. La famille de Lilou a reçu de nombreux témoignages de soutien, et les appels à témoin se sont multipliés, relayés par des internautes et certaines personnalités. Ce soutien a permis de maintenir la visibilité de l’affaire et de sensibiliser un large public à sa disparition. La famille, quant à elle, espère désormais que Lilou pourra retrouver la sérénité et que la police pourra faire toute la lumière sur les circonstances de ces six jours d’errance.
Les prochaines étapes de l’enquête
À présent, la police de Grenoble et de Metz collabore pour reconstituer le parcours de Lilou. Des caméras de surveillance et des relevés téléphoniques seront analysés pour retracer ses déplacements et comprendre comment elle a été retrouvée à Grenoble, à plusieurs centaines de kilomètres de Metz. L’audition de Lilou, dès qu’elle sera en état de parler aux enquêteurs, sera cruciale pour déterminer si elle a été victime d’une manipulation, d’un trafic ou d’un quelconque danger.
