L’influenceuse Lisa-Marie victime d’abus sexuel

Dans une séquence télévisée, Lisa-Marie confie avoir été victime d’abus sexuel plus jeune.
lisa marie

Ce que raconte son témoignage

La jeune femme décrit une enfance où la sexualisation précoce a brouillé ses repères et son rapport au corps. En grandissant sous les projecteurs de la télé-réalité, elle dit avoir parfois sabordé ses relations, alternant fuite et hyper-contrôle, avec des périodes de dépression qu’elle n’avait pas identifiées sur le moment. En parler à voix haute devant d’autres participants et une coach a été un premier pas vers la reconstruction.

« Parler ne gomme pas le passé, mais ça redonne du pouvoir sur son histoire. »

Les violences sexuelles touchent des personnes de tous âges et de tous milieux. Les victimes se taisent souvent par honte, par peur de ne pas être crues, ou par culpabilisation entretenue par l’entourage. Le fait qu’une personnalité d’internet en parle aide d’autres jeunes à mettre un terme au silence et à chercher de l’aide.

Hypersexualisation et mécanismes de survie

Après un traumatisme, le cerveau met en place des stratégies pour tenir. Chez certaines personnes, cela prend la forme d’une hypersexualisation : surjouer la séduction, anticiper le regard des autres, s’exposer pour garder l’illusion de contrôle. Ce n’est ni une fatalité ni une « identité » : c’est un mécanisme adaptatif qui peut évoluer avec un accompagnement adapté.

Signes fréquents à connaître

  • Difficultés à poser des limites ou à dire non.
  • Relations affectives en yo-yo : idéalisation puis retrait brutal.
  • Usage de la sexualité pour calmer l’anxiété ou prouver sa valeur.
  • États de sidération lors de conflits ou d’intimité.

Ce qui aide vraiment

  • Suivi par un·e thérapeute formé·e aux traumas (EMDR, TCC, thérapie du schéma).
  • Routines de sécurité : sommeil, mouvement, respiration, entourage fiable.
  • Éducation au consentement : expliciter ses limites, respecter celles des autres.
  • Groupes de parole ou associations spécialisées.

Réseaux sociaux, notoriété et santé mentale

La visibilité accélère tout : commentaires, rumeurs, sur-exposition du couple. Quand on porte déjà une blessure, la pression peut amplifier les symptômes. Mettre en place des limites numériques (modération, temps d’écran, filtres), accepter les pauses et privilégier des espaces sécures est essentiel.

Ce qu’un entourage peut faire

  • Écouter sans minimiser ni chercher tout de suite des solutions.
  • Proposer d’accompagner à un rendez-vous médical ou juridique.
  • Ne pas relayer des images ou des rumeurs, même « pour prévenir ».
  • Rappeler qu’il n’y a aucune culpabilité à dénoncer des faits.

Réagir face à une révélation

Dire : « Je te crois », « Tu n’y es pour rien », « Je suis là ». Proposer des ressources concrètes (contacts, adresses), sans forcer. Respecter le rythme de la personne et sa confidentialité.

Ressources et numéros utiles

Si toi ou un proche vivez une situation de violence sexuelle :

  • 17 (ou 112) : urgence police / gendarmerie.
  • 3919 : Violences Femmes Info, gratuit et anonyme (France).
  • 0 800 05 95 95 : Viols-Femmes-Informations (France).
  • Centres de soins et associations locales : accompagnement médical, psychologique et juridique.

« Chercher de l’aide n’est pas un aveu de faiblesse : c’est un acte de courage. »

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