Actualités

Maeva Ghennam lance son parfum Rouge Rogue

Maeva Ghennam, l’influenceuse et ex-star de télé-réalité, continue de faire parler d’elle en dévoilant son tout premier parfum, Rouge Rogue. Collaborant avec les parfumeurs Black Ants, elle ambitionne de se positionner sur le marché des parfums dits de niche. Cependant, le lancement de ce produit a été accompagné de critiques virulentes, notamment en raison de son prix fixé à 200 euros pour un flacon de 100 mL.


Un parfum de niche aux ambitions luxueuses

Selon Maeva Ghennam, Rouge Rogue est bien plus qu’un simple parfum. En collaboration avec Emna Doghri, une parfumeuse qu’elle qualifie comme “le nez le plus connu de France”, elle a conçu un produit haut de gamme, fabriqué en France. La jeune femme décrit son parfum comme étant “très sucré, très femme fatale”, reflétant sa personnalité extravagante.

Elle insiste sur la différence entre un parfum classique et un parfum de niche, justifiant le tarif par des coûts élevés liés au packaging et à la qualité des matières premières. Maeva compare son produit aux grandes marques de luxe comme Louis Vuitton ou Dior, affirmant que son prix est compétitif par rapport à ceux pratiqués dans cet univers.

Maeva Ghennam se défend des critiques en expliquant que son positionnement premium vise un public spécifique, à l’image des grandes maisons de couture. Elle précise que les parfums de niche se distinguent par leur longévité, leurs arômes uniques et une fabrication artisanale, loin des standards des produits de grande consommation.


Des critiques acerbes sur les réseaux sociaux

Le prix de 200 euros a rapidement suscité des réactions sur les réseaux sociaux. Beaucoup d’internautes ont critiqué cette tarification, estimant qu’elle ne correspondait pas au pouvoir d’achat de la majorité de ses abonnés, principalement des jeunes et des adolescentes. Certains ont souligné l’incohérence de sa stratégie marketing, arguant qu’un produit aussi cher exclut une grande partie de sa communauté.

Sur X, les réactions ont été particulièrement virulentes, certaines moqueries mettant en doute la qualité du produit :

  • “Elle se prend pour Dior ou quoi ? 200 euros pour ça, c’est une blague !”
  • “Sa communauté, ce sont des lycéennes, qui va mettre ce prix pour sentir la fraise tagada ?”

Ce lancement a également ravivé les critiques envers Maeva Ghennam concernant ses activités commerciales, certains internautes l’accusant de dropshipping déguisé. Ces accusations viennent s’ajouter à d’autres polémiques qui ont souvent entouré les produits promus par l’influenceuse, alimentant une méfiance croissante vis-à-vis de ses initiatives.


Maeva Ghennam répond

Face à l’ampleur des critiques, Maeva Ghennam a pris la parole pour défendre son produit. Elle a réaffirmé que le prix de Rouge Rogue reflétait la qualité des ingrédients utilisés et le savoir-faire de ses collaborateurs. Elle a également précisé que ce tarif était le plus bas qu’elle pouvait proposer sans compromettre la qualité :

“Ce n’est pas un parfum basique, c’est un parfum de luxe. Il a été fait avec soin, et il tient mieux que la plupart des parfums classiques que vous trouvez en magasin.”

L’influenceuse a également clarifié que son produit ne visait pas l’ensemble de sa communauté, mais plutôt une clientèle prête à investir dans un produit de niche. Cette déclaration a cependant divisé davantage son audience, certains percevant cette segmentation comme une exclusion d’une grande partie de ses abonnés.


Rouge Rogue : un pari risqué

Le lancement de Rouge Rogue illustre une volonté de Maeva Ghennam de diversifier ses activités et de se positionner comme une entrepreneuse ambitieuse. Cependant, ce projet révèle aussi les défis liés à la communication et à la cohérence d’une marque lorsqu’on évolue dans un marché compétitif et sensible au prix.

Si certains admirent son audace et sa capacité à se renouveler, d’autres considèrent ce parfum comme un produit inaccessible et en décalage avec les attentes de sa base d’abonnés. Seul le temps dira si Rouge Rogue trouvera son public malgré les critiques.